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KOTINOS ou COURONNE D’OLIVIER

Ce mot grec désigne la couronne d’olivier dont se paraient les vainqueurs olympiques lors des Jeux de l’Antiquité. Elle leur était remise généralement lors de la cérémonie de clôture sur le temple de Zeus. Juste après l’épreuve, les vainqueurs recevaient des rubans de laines pourpres, le tænia puis la couronne d’olivier qui représentait la sagesse, la gloire et la paix. C’est donc, ceint d’un kotinos que les vainqueurs olympiques rentraient chez eux. 

Les rameurs Français Vieilledent et Hardy ceint de leur kotinos

Cette tradition est réhabilitée lors des Jeux d’Athènes 2004 où les trois premiers de chaque épreuve reçoivent une couronne d’olivier.

Ce retour en grâce de la couronne d’olivier avait été décidé par les organisateurs pour souligner la filiation historique des Jeux de 2004 avec ceux de l’Antiquité. C’est d’ailleurs un kotinos stylisé qui représente le logo officiel des Jeux d’Athènes.
C’était aussi une façon de rendre hommage à Athéna, la déesse de la ville qui selon le mythe se serait assurée la tutelle de la cité antique, face à Poséidon, le dieu de la mer, en offrant aux Athéniens cet arbre devenu sacré.
Comme lors des Jeux de l’Antiquité, c’est le matin même des épreuves que les rameaux d’olivier étaient cueillis afin de conserver la fraîcheur des feuilles. À Olympie jadis, ils étaient coupés avec une faucille d’or par des adolescents sur un olivier sauvage qui pousse près du temple de Zeus. Il est à noter que seul Olympie distribuait un Kotinos.
Aux Jeux Delphiques, les vainqueurs recevaient une couronne de lauriers, aux Jeux Isthmiques c’était une couronne de pins et du céleris sauvage aux Jeux Néméens.

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