Tous les quatre ans et quinze jours après les Jeux olympiques exclusivement masculins, les jeunes femmes avaient leurs propres épreuves lors des Jeux Héréens placés sous la protection de la déesse Héra (photo).

Elles s’affrontaient dans des épreuves athlétiques et comme les hommes recevaient des couronnes de lauriers et d’autres prix en nature comme de la viande de vache ou de bœuf.

En revanche, les femmes d’âge adulte n’avaient pas le droit de participer aux Jeux Olympiques de l’Antiquité, ni même de les regarder, sous peine d’être jetées des falaises du mont Typaion. Quant aux jeunes filles, elles n’étaient pas non plus encouragées à devenir des athlètes à l’exception des jeunes femmes élevées à Sparte.

Celles-ci s’entraînaient sur les mêmes épreuves sportives que les garçons selon l’idée que des femmes fortes produiraient de puissants guerriers.

Notons tout de même que les jeunes filles étaient elles, autorisées à regarder les compétitions masculines et les garçons pouvaient regarder les athlètes féminines dans l’espoir de créer des mariages et des enfants.

Ces athlètes féminines étaient donc célibataires et concouraient vêtues de robes courtes.