Quel champion, quel sportif n’a pas rêvé de monter sur la plus haute marche d’un podium olympique ? Cette estrade placée face à la foule est le lieu où les vainqueurs reçoivent leur prix : une coupe, une médaille, une couronne de laurier comme au début du siècle.

Le podium n’a pas toujours compté trois marches comme aujourd’hui. Ainsi lors des Jeux de l’Antiquité, seul le vainqueur était invité à monter sur l’estrade pour recevoir le Kotinos, la couronne d’olivier.

Lors de la réhabilitation des Jeux modernes à Athènes 1896, le monde a changé et ce sont les britanniques qui inspirent le sport.

Seuls les deux premiers sont récompensés car dans le sport britannique le tenant du titre est invité à affronter son challenger. Ainsi, celui qui a réussi à éliminer ses adversaires lors d’un tournoi préalable affronte le tenant du titre.

Ce principe existe encore, en voile, lors de la fameuse Coupe de l’America.

Trois marches pour l’éternité

Ce n’est qu’à partir des Jeux de Saint-Louis 1904 que le podium compte trois athlètes récompensés. En effet, les Américains organisent des tournois qui se terminent par une finale qui départage les deux premiers et une petite finale qui arbitre le match entre le troisième et le quatrième. Ainsi, ceux qui l’emportent méritent de monter sur le podium.

Mais ce n’est qu’en 1932, aux Jeux de Los Angeles que le podium qui était une simple estrade où les vainqueurs s’alignaient en rang d’oignons, devient un podium à trois marches.

D’ailleurs les cérémonies de remise des médailles ont évolué au point de devenir un spectacle à part entière. Il y a d’abord la cérémonie des fleurs qui consiste à la remise d’un petit bouquet et d’une peluche, généralement la mascotte des Jeux par un membre du CIO.

Puis vient le temps des médailles et l’hymne national du pays du vainqueur de l’épreuve, pendant que les trois drapeaux des trois premiers s’élèvent dans le décor.