KIPCHOGE Eliud (1984) Kénya / Athlétisme 🟡2 ⚪️1 🟠1

C’est sa rencontre avec un ancien médaillé d’argent du steeple aux Jeux de Barcelone 1992, Patrick Sang, qui va décider de la vie d’Eliud Kipchoge. Ce jeune Kényan vend du lait pour gagner sa vie. Sang, qui vient de finir ses études au Texas, retourne au pays et organise des courses. Le jeune Kipchoge s’y impose d’emblée et Sang devine qu’il a affaire à un prodige. Il devient son entraîneur et les deux hommes vont devenir inséparables.

 

Reste que si un coureur de fond mérite le surnom de «marathon man», c’est bien lui. Kipchoge a remporté le marathon olympique de Rio 2016 et c’est le premier à être descendu sous les 2 heures et 2 minutes sur la discipline lors du marathon de Berlin 2018 qu’il a couru en 2 h 1 min et 39 sec.

Un champion d’exception

Au départ Kipchoge court le 5000 m. et il remporte à l’âge de dix-huit ans, le Championnat du monde senior avant de remporter une médaille de bronze olympique à Athènes 2004. Cinq fois finaliste du 5000 m aux Championnats du monde, Kipchoge se contentera de la médaille d’argent aux Jeux olympiques d’été de Pékin 2008.

C’est alors qu’il passe sur route et que sa trajectoire devient lumineuse.

 

Il remporte d’emblée le marathon de Hambourg 2013 en un temps record avant de s’imposer sur un marathon mondial majeur, à Chicago en 2014. La suite sera une succession de victoires : trois fois vainqueur du marathon de Londres et du marathon de Berlin entre 2015 et 2018. Décrit comme « le plus grand marathonien de l’ère moderne », Kipchoge a remporté le marathon de Londres en 2018, face à une sérieuse concurrence, Mo Farah, Kenenisa Bekele et Daniel Wanjiru, qui collectionne dix médailles olympiques en commun.

Mais Kipchoge a surtout réalisé un exploit encore inégalé, en tentant de courir un marathon sponsorisé en moins de deux heures.

 

Il a réussi en réalisant 1h 59 minutes et 40 secondes. Le record n’a toutefois pas été homologué car les conditions étaient un peu particulières. Kipchoge était entouré par plusieurs « lièvres » qui se relayaient à chaque tour du circuit et qui lui a permis de tenir la moyenne de 21 km/h. Les coureurs étaient équipés de chaussures spécialement élaborées pour l’occasion et portaient des accessoires dans une optique aérodynamique.

 

Reste que « marathon man » va encore se montrer irrésistible dans les rues de Tokyo 2020. Il remporte de nouveau le titre olympique après avoir lâché tous ses adversaires dans les derniers kilomètres.

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