Israël sera là, la Russie encore un peu moins
Israël participera à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 sur la Seine à Paris. La présidente du comité olympique israélien est confiante dans les autorités françaises pour assurer la sécurité. Dans le même temps, le CIO annonce que les athlètes russes et biélorusses devront en passer par un double arbitrage.
On sait que la cérémonie d’ouverture des Jeux hors du stade et la parade des délégations sur la Seine est un casse-tête sécuritaire pour les autorités françaises. Alors que les menaces terroristes existent ou d’autres menaces en matière de cybersécurité se profilent, Israël par la voix de Yael Arad (photo), la présidente du Comité olympique israélien le dit avec force « Nous serons là ».
L’ancienne judokate, médaillée d’argent aux Jeux de Barcelone en 1992, vient d’accorder un entretien à l’AFP à Tel-Aviv. Elle s’est dite convaincue que les autorités françaises « feront tout ce qu’elles peuvent pour que cet événement soit sûr », pour « tous les athlètes, pas seulement les Israéliens ».
La délégation israélienne forte d’environ 90 sportifs « logera au village olympique », comme « n’importe quelle autre délégation », a-t-elle ajouté.
Les inquiétudes liées à la sécurité des Jeux sont régulièrement relancées ces derniers mois après plusieurs attaques sur le sol français, dont une sur les quais de la Seine, et après le début de la guerre entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas.
Contrôle renforcé pour les Russes
S’agissant de la Russie et la Biélorussie en revanche, le CIO par la voix de son porte-parole vient d’annoncer que le chemin serait plus sinueux.
La décision a été prise lors de la dernière commission exécutive qui vient de se tenir à Gangneug à la veille de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse de Gangwon 2024.
Selon Mark Adams, les Russes et Biélorusses présents à Paris devront en passer par deux processus d’éligibilité au statut d’athlète neutre et plus un seul.
Dans un premier temps, les fédérations internationales permettront la qualification de ceux qui obtiendront leur billet pour Paris dans les conditions de neutralité prévue initialement.
Dans un deuxième temps, le CIO ajoutera une seconde expertise. Des analystes indépendants examineront chacun de ces athlètes qualifiés pour s’assurer qu’ils n’enfreindront pas les directives liés à leur potentielle neutralité. Afin de ne pas être davantage mis sur la sellette, le CIO précise une nouvelle fois que cette commission sera indépendante de l’organisation mondiale du sport.
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