ComitĂ© Olympique GRECE (GRE) : đĄ35 âȘïž45 đ 41

Berceau de l’olympisme, c’est tout naturellement le drapeau grec bleu ciel et blanc qui le premier fait son entrĂ©e dans le stade olympique lors des cĂ©rĂ©monies d’ouvertures. D’ailleurs les grecs, bien avant Coubertin au milieu du 19Ăšme siĂšcle, avaient tentĂ© de rĂ©habiliter les Jeux olympiques, sans y parvenir.

Le stade panathĂ©naĂŻque siĂšge des premiers Jeux d’Ă©tĂ© d’AthĂšnes 1896.
C’est encore un Grec, Demetrius Vikelas qui hĂ©ritera du titre de premier prĂ©sident du CIO. Il sera chargĂ© d’organiser les premiers Jeux de lâĂšre moderne en AthĂšnes 1896. A cette occasion, le pays a terminĂ© deuxiĂšme nation mondiale derriĂšre les incontournables amĂ©ricains. Cela reste sa meilleure performance olympique.
Câest encore en GrĂšce quâavant les Jeux, la flamme olympique est allumĂ©e Ă Olympie, site des Jeux de lâAntiquitĂ©, lors dâune cĂ©rĂ©monie qui reflĂšte les rituels de la GrĂšce antique et initie le relais de la flamme olympique.
Une influence moindre aujourd’hui
Pourtant, depuis, la GrĂšce n’a plus la mĂȘme influence dans l’olympisme moderne. Ainsi la candidature de la ville d’AthĂšnes pĂšse peu face Ă celle d’Atlanta, son concurrent AmĂ©ricain pour lâorganisation des Jeux de 1996 alors quâil sâagit avant tout de cĂ©lĂ©brer les 100 ans de lâolympisme moderne.

L’allumage de la flamme Ă Olympie encore aujourd’hui au terme d’un cĂ©rĂ©monial et d’un rituel toujours identique.
Les sportifs grecs eux-mĂȘmes ont eu beaucoup de mal ces derniĂšres dĂ©cennies Ă se frayer un passage dans les grandes compĂ©titions internationales Ă l’exception de l’haltĂ©rophile Pyrrhos Dimas, double mĂ©daillĂ© d’or Ă Barcelone et Atlanta.
NĂ©anmoins, le mouvement olympique reconnaissant de la volontĂ© qu’ont les Grecs de toujours cĂ©lĂ©brer l’olympisme Ă sa juste mesure, ont offert Ă la capitale grecque l’organisation des Jeux dâĂ©tĂ© d’AthĂšnes 2004.
Pour lâoccasion, plusieurs athlĂštes ont su sâimposer au plus haut niveau, hĂ©las, nombre dâentre eux ont Ă©tĂ© fortement soupçonnĂ©s, voire convaincus de dopage dans les mois suivants.
L’athlĂ©tisme et l’haltĂ©rophilie sont les sports qui rapportent le plus de mĂ©dailles au pays, mais la gymnastique, le tir sportif et la lutte sont les autres sports qui ont produit dix mĂ©dailles ou plus pour la GrĂšce.
Enfin, ajoutons quâAthĂšnes avait voulue organiser des Jeux intercalĂ©s entre les cĂ©lĂ©brations olympiques tous les quatre ans. Ils nâont eu lieu quâune seule fois en 1906 faute de moyens suffisants pour les pĂ©renniser.
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