À l’origine des Jeux, il n’y avait à Olympie qu’une seule épreuve, le dromos, la course du stade longue de 192,24 m. Les spectateurs prenaient place sur les talus autour du stade. Il y avait environ 40.000 personnes et près de 300.000 suivaient l’intégralité des épreuves pendant les cinq jours de festival qui étaient consacrés principalement au culte de Zeus.

course à pied

C’est à partir de la 14e olympiade que de nouvelles épreuves sont inscrites au programme olympique. Il y a d’abord le diaulos, deux fois la longueur du stade, et le dolichos, qui consiste à courir 7, 12 ou 24 fois la longueur du stade. À ces épreuves s’ajoute l’hoplitodromos, la course en armes. Puis viendra l’épreuve mythique du pentathlon qui rassemble le lancer du disque, le saut en longueur, le javelot, le stadion et la lutte.

Avec l’arrivée des sports de combat vient l’avènement du pugilat et du pankration qui se dispute le plus souvent dans la boue. La lutte, en revanche, est disputée sur une aire restreinte.

Pour disputer ces disciplines, les concurrents étaient  se pratiquaient nus comme toutes les autres épreuves sportives, dans un espace non délimité (sauf pour la lutte) et sans distinction entre les catégories de poids.

Il faudra attendre la 25e olympiade pour découvrir les courses de chars disputées sur l’hippodrome et principalement le téthrippon et le synoris disputés avec quatre ou deux chevaux pour tracter le chariot.

Toutes ces épreuves étaient placées sous la responsabilité des héllanodices, les juges-arbitres à Olympie.

SI OLYMPIE M’ÉTAIT CONTÉ