Le PUGILAT – Épreuve olympique

Lors des Jeux de l’Antiquité, on appelle pugilat l’épreuve de boxe actuelle. Il semble selon certains écrits qu’à la différence de ce qui se pratique de nos jours, les gants que portent les concurrents sont alors remplacées par des bandelettes de cuir.

 

Les coups portés sont donc beaucoup plus violents. Ces épreuves étaient exclusivement réservées à la noblesse masculine de l’époque.

Dans le pugilat, les coups ne devaient se donner qu’à la tête et il fallait bien maintenir sa garde.

 

Les combattants, parfois dans une nudité complète se lestaient de cestes, des boules de plomb, ce qui accentuait l’impact des coups et infligeait de cruelles blessures. Il n’était pas rare que le combat se termine par la mort de l’un des adversaires.

 

Dans une joute, les hellanodices veillaient à équilibrer le poids des cestes afin de maintenir la sportivité du combat. Les coups se portaient du haut vers le bas. Les adversaires tentaient d’esquiver les coups de l’adversaire en se rejetant brusquement en arrière.

Si la rencontre s’éternisait, il était fait appel au « Klimax ». Il s’agissait d’une sorte de prolongation où chacun des adversaires avait le droit de frapper l’autre, à tour de rôle, sans que celui qui était frappé ne tente la moindre esquive. Le frappeur devait informer au préalable son adversaire de la posture à adopter avant d’être frappé.

Évolution permanente de la discipline

La statue montrant Diagoras porté par ses fils sur une place de Rhodes.

Les Romains firent évoluer sensiblement les techniques d’entraînement du pugilat. Ils inventèrent le sac de sable et peaufinèrent les Jeux d’esquives. Ce type de combat fut utilisé dans les combats de gladiateurs.

 

Le plus célèbre pugiliste reste Diagoras (photo) qui s’est illustré quelques 500 ans avant J.-C.

 

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