DIAGORAS â Rhodes / Pugilat đż2
C’est le plus cĂ©lĂšbre pugiliste aux Jeux de l’AntiquitĂ©. Deux fois champion olympique, ce combattant avait la rĂ©putation de ne jamais se dĂ©rober devant son adversaire. Ils sâĂ©tait Ă©galement imposĂ© aux autres Jeux PanhellĂ©niques Ă de nombreuses reprises. Le poĂšte Pindare l’avait d’ailleurs surnommĂ© « le loyal combattant ». Il Ă©crit « Diagoras s’est fait couronner deux fois, et quatre fois Ă l’isthme renommĂ©, dans sa bonne fortune, et encore et encore Ă NĂ©mĂ©e et dans la rocailleuse AthĂšnes ».
Il meurt lorsque ses fils, Damagetos, vainqueur du pankration et Akousilaos, en pugilat deviennent à leur tour champion olympique et le portent en triomphe afin de lui rendre hommage en 448 avant J.-C. Une statue représente cet exploit sur une place de Rhodes.
HĂ©las pour lui, Diagoras ne verra pas son troisiĂšme fils, DoriĂ©e ou Dorieus devenir Ă son tour triple vainqueur olympique. Ce dernier s’impose dans les Ă©preuves de course Ă pied
Une trace dans l’histoire
En 2018, la tombe de Diagoras a été découverte sur la cÎte sud de la Turquie, prÚs de Marmaris à quelques encablures de Rhodes.
Longtemps considĂ©rĂ©e comme celle dâun saint, le mausolĂ©e avait Ă©tĂ© prĂ©servĂ©. Il n’a Ă©tĂ© pillĂ© dĂšs les annĂ©es 1970 dĂšs lors quâil fut dĂ©montrĂ© quâil nâappartenait pas Ă un bienheureux. Pourtant Diagoras avait fait graver ces mots : « Je serai vigilant au sommet afin dâĂ©viter quâaucun lĂąche ne vienne dĂ©truire ce tombeau» .
Il semblerait qu’il ait relĂąchĂ© sa vigilance.
Toutefois, Diagoras est restĂ© une sommitĂ© Ă Rhodes. Ainsi le club de football local porte son nom, ainsi que lâaĂ©roport de la ville (photo).
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