Brisbane 2032 : un grand pas en avant

Trois sujets d’importance étaient examinés lors de la réunion de la commission exécutive du CIO qui s’est déroulé en visioconférence comme c’est devenue une habitude. A l’issue de la réunion, le président du CIO, Thomas Bach a fait un point sur les trois dossiers phares du moment : les Jeux de Tokyo 2020, le cas de la Biélorussie et les Jeux olympiques de 2032.

Tokyo, c’est dans moins de 150 jours

Cette réunion de la commission exécutive a d’abord donné l’occasion à Seiko Hashimoto (photo), la nouvelle présidente du Comité d’organisation de prendre la parole une première fois pour évoquer la préparation finale des Jeux olympiques et paralympiques qui continuent de se dérouler dans le contexte de la pandémie de coronavirus, entraînant une baisse du soutien du public et des entreprises au Japon.

 

Bach a conscience que la pandémie freine les ardeurs des soutiens aux Jeux, néanmoins il a ajouté qu’il « existe un engagement clair du CIO, du gouvernement japonais, du comité d’organisation, du gouvernement métropolitain de Tokyo, que ces Jeux offriront un environnement sûr à tous les participants ».

Biélorussie : attendre et voir

Autre point important abordé lors de la réunion mensuelle du gouvernement du CIO, celle de la participation de la Biélorussie sous son propre drapeau à Tokyo 2020.

Le CIO a ouvert une enquête sur le Comité National Olympique de la République du Bélarus (CNO Biélorussie) à la suite d’allégations récentes de discrimination politique envers des athlètes hostiles à la réélection contestée à la présidentielle d’Alexandre Loukachenko.

 

Ce soir, Thomas Bach a indiqué que le CIO attendait le résultat des élections au Comité national Biélorusse, le 26 février, pour prendre une décision. Mais il semble peu probable que le président Loukachenko, qui est également président du comité olympique biélorusse abandonne un poste auquel il s’accroche depuis 23 ans.

On peut donc parier que les athlètes biélorusses devront participer aux Jeux de Tokyo 2020 sous les couleurs du drapeau olympique.

Une chose est sûre, Loukachenko et son fils qui est vice-président du CNO, sont interdit d’assister aux prochains Jeux olympiques.

Brisbane en pôle position pour 2032

Enfin, Brisbane a fait un grand pas en avant vers l’obtention des droits d’accueil des Jeux olympiques et paralympiques de 2032 après que le Comité international olympique (CIO) a confirmé la région australienne du Queensland comme son candidat préféré.

 

On sait que depuis l’adoption de l’Agenda olympique 2020, et plus encore depuis la transformation de la commission d’évaluation en commission des futurs hôtes, la phase de candidature est simplifiée. En effet, toutes les villes se déclarant candidates sont directement intégrées au processus de sélection de la ville hôte. Suivent plusieurs étapes où les comités de candidature fournissent des dossiers portant sur l’organisation potentielle des Jeux et sur l’impact de ceux-ci.

Ce processus se finit par l’élection de la ville hôte lors d’une session du Comité international olympique.

 

La commission, présidée par la Norvégienne Kristin Kloster Aasen, a étudié les propositions de plusieurs villes et régions et s’est montrée très impressionnée par la candidature du Queensland qui était déjà favorite depuis de nombreux mois avant que la pandémie ne vienne contrarier ses plans et mettre le dossier en sommeil pendant l’année 2020.

Du coup, la commission exécutive accepte la recommandation et des négociations exclusives vont être ouvertes avec les officiels australiens en vue de proposer Brisbane et le Queensland à la Session du CIO pour accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2032. L’élection officielle devrait avoir lieu lors de la session qui précédera les Jeux de Tokyo 2020.

7 autres candidatures potentielles

On imagine dès lors la déception qui va régner dans plusieurs villes et régions qui ont également la volonté d’accueillir les Jeux de 2032 et dont le dossier ne convainc pas vraiment. Il s’agit de Doha au Qatar, Budapest en Hongrie, la région Rhin-Ruhr en Allemagne, les villes chinoises Chengdu et Chongqing ou bien encore Jakarta en Indonésie, Bombay en Inde, ou encore Istanbul en Turquie.

Le CIO fera sans aucun doute l’objet de critiques concernant un manque de transparence. Le plus fervent supporter de la candidature de Brisbane est en effet, John Coates, président du Comité olympique australien et proche allié du président du CIO Thomas Bach.

 

 

 

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