Le Comité national olympique d’Arménie a été créé en 1990 et a été reconnu par le Comité international olympique (CIO) trois ans plus tard. Auparavant, les historiens arméniens classiques attestent que les rois arméniens Tiridate III et Varazdat ont été enregistrés comme champions aux Jeux olympiques antiques.

S’agissant de la période moderne, l’Arménie a participé pour la première fois aux Jeux olympiques en tant que nation indépendante lors des Jeux d’hiver de Lillehammer 1994 et a depuis envoyé des athlètes concourir à tous les Jeux olympiques d’été et d’hiver.

Auparavant, les athlètes arméniens ont concouru sous l’égide de l’Union soviétique de 1952 à 1988, et après la dissolution de l’Union soviétique, l’Arménie a fait partie de l’équipe unifiée à Barcelone 1992.

Le premier Arménien à remporter une médaille était Hal Haig Prieste, un fils d’immigrants arméniens, qui a remporté une médaille de bronze en plongeon à Anvers 1920 pour les États-Unis. Pendant la période soviétique, le tout premier médaillé d’or arménien était le gymnaste Hrant Shahinyan qui s’impose lors des Jeux d’Helsinki 1952. C’est pendant cette période que s’illustre le plus célèbre sportif arménien, Albert Azaryan (photo) qui remporte 3 médailles d’or et une d’argent. Il était le meilleur spécialiste mondial aux anneaux.

Depuis l’indépendance, l’Arménie a remporté 2 médailles d’or et 20 autres médailles en lutte, en haltérophilie, en gymnastique artistique et en boxe. Si on totalise l’ensemble des médailles gagnées par la diaspora arménienne pour le compte d’une dizaine de nations (en plus de l’URSS, la Russie et l’Équipe unifiée), on arrive à 99 médailles, dont 35 en or. Le plus illustre d’entre eux est le joueur de tennis André Agassi, fils d’un boxeur irano-arménien. Agassi est devenu champion olympique à Atlanta 1996.