Les Jeux olympiques de Paris 2024 sont terminés et déjà sonne l’heure des regrets avec un nouveau slogan : plus beaux, plus excitants, trop courts !

 

La page se referme et elle va laisser quelques orphelins. Tous ceux qui l’ont vécu dans leur chair, dans les tribunes des stades olympiques au summum de leur excitation, tout autant que tous les autres devant leur écran de télévision, leurs smartphones ou leurs tablettes.

Ce matin, tout un pays et sans doute bien au-delà va parler de J.O…stalgie.

 

Seule fausse note, pendant cette cérémonie de clôture, ce tableau long, sombre, pessimiste, incompréhensible et souvent assommant quand on attendait de la joie, de la fête et de l’espoir avant de refermer la page. Il va nous aider à nous défaire de cette passion. Même les commentateurs télé en ont perdu leur voix. La magie avait fini d’opérer.

Des Jeux merveilleux

Malgré cette déception, à l’heure du bilan, ces Jeux ont été merveilleux. Prochainement le CIO viendra nous dire que tous les records ont été battus, pas toujours sur le carré vert, mais sur toutes les plateformes (télévisions, radios, journaux, médias sociaux) qui ont rendu compte des Jeux partout dans le monde.

 

Ces Jeux ont été réussis au-delà des espérances. Pas de fausse note en termes d’organisation où le COJOP s’est montré largement à la hauteur de son ambition. Il est parvenu à « ouvrir grand les Jeux » autant aux Français qu’au monde entier.

 

Le choix des sites est pour beaucoup dans cette impression finale. Que dire de l’équitation dans les jardins de Château de Versailles, sinon que c’était sublime ?

Que dire des arrivées du cyclisme, du marathon, voire du triathlon devant les monuments emblématiques de la capitale sinon pour dire qu’elles étaient divines  ?

Comment ne pas s’émerveiller des sports urbains à la Concorde ? Les compétitions y étaient presque irréelles et tellement originales ?

Que dire enfin de l’escalade dans la banlieue nord de Seine-Saint Denis face à des tribunes, pleines à craquer ?

La vague de Teahupoo a tenu ses promesses, le vent a soufflé dans le bon sens à Marseille, les tribunes à Lille ont battu des records d’affluence.

Vive les paralympiques

Quitte à paraître chauvins, ces Jeux ne pourront que rester dans les annales. Ils seront sans doute considérés comme les plus beaux de tous avec ceux de Pékin 2008, pourtant si spectaculaires.
Au fond et c’est presque un paradoxe, les résultats sportifs, y compris ceux des Français, pourtant excellents, auront été sublimés par la qualité de l’organisation. La prévention des risques géopolitiques, les cyberattaques, les transports déficients, bref tout ce qui était promis comme dangers avant l’événement n’ont pas eu lieu ou plutôt… ont été remarquablement gérés.

 

Il ne reste plus qu’à patienter 15 jours avant le début des Jeux paralympiques, qui, si on en croit la maire de Paris Anne Hidalgo, seront de nature à provoquer « un choc culturel ».

 

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