PRESSE ÉCRITE aux JEUX / Médias-culture

Il n’y avait que onze journalistes pour couvrir les Jeux d’Athènes 1896. Ils seront plus de 6.000 pour rendre compte des exploits des champions aux Jeux de Paris 2024.

Entre ces deux chiffres se situe la différence entre un aimable rassemblement semi-mondain et le plus grand événement sportif et médiatique mondial. C’est ainsi que les deux tiers de la population de la planète se trouve pendant la quinzaine olympique peu ou prou concerné par les Jeux. On estime à 3 milliards et demi de personnes qui ont regardé les Jeux olympiques de Tokyo 2020 sur leur télévision.

 

Si au début du siècle, seule la presse écrite retransmettait les résultats des Jeux, l’avènement de la radio après-guerre, puis de la télévision dans les années 1960 ont considérablement contribué à la médiatisation des Jeux olympiques.

Lors des Jeux d’Atlanta 1996 et plus encore dans les années suivantes, l’apparition d’Internet a largement contribué à mieux informer et plus vite encore ceux qui s’intéressent aux Jeux.

Une presse écrite jamais moribonde

La presse occupe aujourd’hui une position essentielle dans le mouvement olympique. Pendant les Jeux, les journaux de tous pays augmentent considérablement leur tirage selon les exploits réalisés par leurs compatriotes.

 

Depuis, la télévision qui montre les exploits en direct a supplanté l’importance des journaux. Ainsi lorsque le journal français l’Équipe, compte tenu du boycott de la plupart des pays occidentaux en 1980, demande aux délégations de renoncer à leurs drapeaux et à leurs hymnes, il n’est soutenu que par seize nations.

 

Mais devant la médiatisation de plus en plus importante des Jeux et la multiplication des médias dans le monde, écrits, parlés et télévisés, le CIO a établi une règle immuable. Les journalistes de presse écrite ou d’Internet qui souhaitent couvrir les Jeux olympiques sont soumis, comme les athlètes, à l’accréditation préalable du Comité National Olympique (CNO) du pays dans lequel le journaliste exerce son métier.

Au début des années 2000, le quota était de 5600 journalistes accrédités. Depuis, ce chiffre reste relativement constant.

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