Milan met les bouchées doubles

Après des mois de retards pris dans la préparation des Jeux de Milan-Cortina 2026 en raison des incertitudes politiques liées à la démission de Mario Draghi et aux nouvelles élections, la nouvelle équipe en place tente de combler les retards pris et communique afin de rassurer l’ensemble du mouvement olympique.

 

Andrea Varnier est dans le fauteuil de Directeur général de Milan-Cortina depuis maintenant trois mois et il se multiplie afin répondre à l’exigence du CIO destinée à rattraper les retards qui ont été pris ces derniers mois. C’est ainsi qu’il vient de signer son premier partenaire premium, le fournisseur d’énergie Eni.

Voilà une signature qui va dans le sens des demandes du CIO qui attendait que les milanais convainquent des partenaires locaux d’adhérer au projet olympique.

 

En marge de son partenariat financier, Eni offrira aux organisateurs transalpins la fourniture de produits décarbonés pour accompagner la préparation et la tenue des Jeux.

Quid pour le remplacement de Baselga di Pine ?

Par ailleurs, les italiens doivent désormais trouver un nouveau site pour les épreuves de patinage de vitesse. A l’origine les compétitions devaient se dérouler à Baselga di Pine, mais le CIO n’a pas trouvé sincère la facture annoncée de 50 millions d’euros. Il a refusé la tenue des travaux.

 

Du coup, le comité d’organisation a été incité à utiliser la patinoire du Lingotto à Turin qui avait servi pour les Jeux de Turin 2006.

Mais ce projet contrarie les promoteurs milanais qui ne sont guère enclin à faire ce cadeau aux turinois. Ces derniers n’ont pas souhaité rejoindre l’aventure en 2018 au moment de la candidature.

 

C’est ainsi que les milanais envisagent de transformer provisoirement le Parc des Expositions de Fiera Milano (photo), qui abritera le Centre International de Radio et Télévision (CIRTV) et le Centre Principal de Presse (CPP) au moment des Jeux.

Le village des athlètes en avance

Enfin au chapitre des bonnes nouvelles, le Village des athlètes serait en avance de plusieurs mois. C’est ce qu’a constaté Andrea Varnier lors d’une visite d’inspection sur l’ancien site ferroviaire. Alors que le permis de construire vient d’être délivré par la ville de Milan, tous les travaux préparatoires commencés l’été dernier portent leurs fruits.

 

Les opérations de déblaiement sont terminées et les travaux préliminaires du chantier sont réalisés. Les entreprises semblent confiantes sur leur capacité à livrer le Village à temps.

 

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