Le CIO débute ses visites officielles… ou presque !
Salt Lake City (photo ci-dessus) accueille à partir d’aujourd’hui une délégation du Comité International olympique (CIO) qui vient effectuer une visite technique du site. Elle va durer trois jours. En revanche, celle prévue en mai pour Pyrénées-Barcelone est différée. Les Aragonais et les Catalans poursuivent leurs consultations… et leurs querelles.
C’est le Roumain Octavian Morariu (photo), membre du CIO qui préside la commission qui se rend à Salt Lake City aujourd’hui. Il sera épaulé par le Chilien Neven Ilic, l’Afghane Samira Asghari, la Suédoise Gunilla Lindberg, l’Autrichien Karl Stoss, la Chinoise Hong Zhang, le Letton Einars Fogelis et la Néerlandaise Rita van Driel.
Il s’agira de la première rencontre officielle avec le CIO depuis que les États-Unis ont choisi la capitale de l’Utah comme candidate aux Jeux d’hiver de 2030.
Salt Lake City bénéficie de la plupart des sites qui ont été utilisés pour les Jeux olympiques d’hiver de 2002. De plus les montagnes près de Salt Lake City bénéficient de conditions d’enneigement optimales qui rend la candidature américaine très compacte à la différence de celle de Milan-Cortina 2026 par exemple, qui s’étalera sur plus de 400 km.
L’équipe de candidature de l’Utah s’efforcera de montrer à ses invités du CIO comment les sites olympiques et les installations sportives ont continué à être utilisés, à la fois pour la compétition internationale et à des fins récréatives.
Les autres villes candidates sont Vancouver, Sapporo et celle de Barcelone-Pyrénées pour laquelle les communautés de Catalogne et d’Aragon, potentielles co-organisatrices continuent de se déchirer sur la carte des sites.
Pyrénées-Barcelone, les querelles encore et toujours !
Si Salt Lake City fourbit ses armes, si Sapporo est droit dans ses bottes, la candidature de Pyrénées-Barcelone prend du retard. C’est ainsi qu’on apprend que la visite de la délégation du Comité international olympique (CIO), prévue en mai, est retardée en raison des discussions en cours entre les parties.
Le président du Comité olympique espagnol (COE) Alejandro Blanco a insisté sur le fait que la candidature Pyrénées-Barcelone pour les Jeux olympiques d’hiver de 2030 est toujours sur la table malgré les « différences insurmontables » entre les gouvernements de Catalogne et d’Aragon.
Pour lui, il n’y aura pas d’autres propositions, les deux régions sont condamnées à s’entendre : « Nous avons présenté une candidature, approuvée par le gouvernement espagnol, nous voulons faire des jeux avec la Catalogne et l’Aragon. C’est l’approche que nous voulons, il n’y en a pas d’autre ».
La discorde entre les deux régions porte sur la répartition des sites pour les Jeux. L’Aragon continue de penser qu’elle est désavantagée par rapport à la Catalogne.