FREDERICKS Frankie (1967) Namibie / Athlétisme ⚪️4
C’est le meilleur sprinter africain de tous les temps et c’est l’athlète qui collectionne les plus grands échecs dans les grandes compétitions internationales.
Il aura toujours manqué un petit quelque chose à Frankie Fredericks pour devenir un grand champion olympique : quelques centièmes de secondes. Ainsi à Barcelone 1992, il espère devenir le premier Africain vainqueur d’un 100 m olympique. Il est devancé par Lindford Christie.
Il connaît la même désillusion sur 200 m ou March s’impose. Entre temps, il sera quand même champion du monde du 200 m en 1993.
À Atlanta, trois ans plus tard Fredericks revit le même drame. Il termine deuxième du 100 m derrière Donovan Bailey et également second du 200 m, derrière l’intouchable Michael Johnson.
Un autre rendez-vous manqué avec l’olympisme
Simple figurant à Sydney, il se lance un dernier défi à 36 ans à Athènes 2004 avec l’espoir d’accrocher encore le podium. En dépit de la concurrence, il arrache une quatrième place méritée et décide de se retirer de la compétition sur cette course.
Devenu membre du Comité Olympique International en 2012, Fredericks a été inquiété par une enquête de justice en 2017 au sujet d’un versement de 300.000 dollars sur un de ses comptes dans un paradis fiscal. Lui prétendait que cet argent avait été versé dans le cadre de « conseils » mais la justice pense qu’il pourrait s’agir d’une affaire de corruption.
Une affaire liée à la famille Diack, fortement inquiétée par la justice française.
Quoiqu’il en soit, Fredericks a dû démissionner de la présidence de la commission d’évaluation des Jeux de Paris 2024. Il a été remplacé par le Belge Pierre-Olivier Beckers-Vieujant. Il est depuis en retrait de ses fonctions de membre du CIO.