ÉRYTHROPOÏÉTINE (EPO) – Maux du sport
Plus connue sous le nom d’EPO, l’érythropoïétine est une hormone sécrétée par les reins. Cette hormone a été récemment synthétisée et produite sous forme de médicament. Elle permet aux athlètes qui l’utilisent de stimuler leur production de globules rouges et donc d’augmenter leur capacité d’oxygénation. Ce produit était donc très en vogue au début des années 2000 car on le disait indécelable dans le sang et les urines. Il était donc de nature à faciliter la fraude.
Mais ce médicament est dangereux et provoque des défaillances cardiaques pour ceux qui l’utilisent à fortes doses. Les cyclistes par exemple ont été fortement stigmatisés. Lors des Jeux de Sydney 2000, la commission médicale du CIO s’est donnée les moyens de traquer l’EPO.
2700 contrôles ont été réalisés dont 300 spécifiques à l’EPO au moyen de tests sur les urines et le sang. Tous les médaillés ont systématiquement été contrôlés. Il faudra néanmoins des années avant que la championne olympique Américaine Marion Jones (photo) ne tombe alors qu’elle prenait de l’EPO lors des Jeux de Sydney 2000.
Lors des Jeux de Pékin 2008, une seule athlète, une cycliste Espagnole est contrôlée positive à l’EPO. Mais beaucoup de sportifs ont été contrôlés positifs avant les Jeux et n’ont pas pu participer. Avant les Jeux de Londres 2012, ce sont plus d’une centaine d’athlètes qui ont été écartés avant les Jeux pour des contrôles positifs. Trois autres sont tombés pendant les Jeux pour prises d’EPO.
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