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HORMONE DE CROISSANCE – Maux du sport

Lors des Jeux de Sydney 2000, le contrôle de l’érythropoïétine (EPO) est devenu effectif. Pour certains, la lutte contre le dopage était sur le point d’être gagnée. Mais dans le même temps, les organisateurs des Jeux faisaient savoir qu’il ne serait pas question de contrôler l’hormone de croissance. Or, le dopage a toujours une longueur d’avance.

 

Ainsi l’hormone de croissance qui sert à l’allongement et à l’augmentation du volume des muscles ainsi qu’à la modification du corps et la maturation osseuse est très en vogue dans les milieux sportifs. Autrement appelée somatotrophine, cette protéine est sécrétée par une glande située à la base du cerveau. C’est un dopant qui peut permettre d’augmenter la masse musculaire en quelques mois de 15 à 20 kg.

 

L’hormone de croissance s’ingère sous forme de produits. Elle peut également être injectée. Parmi les hormones également très utilisées, citons les glucocorticoïdes. Ce sont des hormones indispensables à la vie. Ils exercent de puissants effets anti-inflammatoires mis à profit en thérapeutique. Cette activité anti-inflammatoire a conduit au développement de molécules de synthèse ayant une activité anti-inflammatoire très supérieure aux hormones naturelles. Ces glucocorticoïdes sont désormais interdits.

Détectable dès les années 2000

Les progrès de la recherche autorisaient la détection de l’hormone de croissance dès les années 2000. Le premier à en faire les frais c’est l’athlète américain Antonio Pettigrew (photo), positif à l’EPO et aux hormones de croissance.

Il prive le relais américain de la médaille d’or gagnée sur 4x 400 m. Il se suicidera quelques années plus tard.

 

Voilà maintenant qu’on parle de dopage génétique. En clair, les méthodes de traitement de maladies graves, comme l’hémophilie ou la myopathie, seraient détournées aux profits de sportifs peu scrupuleux. Seule la thérapie génique qui permettra de soigner les malades offrira le moyen de repérer ceux qui ont triché.

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