JONES Marion (1975) États-Unis / Athlétisme ⬛️

Marion Jones avait prévenu à la veille des Jeux de Sydney 2000, elle voulait remporter cinq médailles d’or et ainsi devenir d’un coup la plus grande athlète de tous les temps.

Plusieurs fois championne du monde du 100, du 200 et du 4×100 m, l’Américaine originaire de Belize en Amérique Centrale voulait également s’imposer au saut en longueur et avec ses partenaires du 4×400 m. Vainqueur de toutes les courses sur lesquelles elle s’alignait, Jones semblait ne pas devoir rencontrer de problèmes à Sydney. Et de fait, elle n’en aura pas beaucoup.

 

Elle remporte le 100 m, le 200 m et le relais 4×400 m. Mais elle échoue à la longueur, seulement troisième et dans le relais 4×100 m, dominé par les Bahamas et la Jamaïque. Reste que cette quête de médailles ne fut pas un long fleuve tranquille.

Le début de la chute

Mariée alors au lanceur de poids Américain C.J Hunter (1968 – 2001), forfait à Sydney, on apprend pendant les Jeux que son ex-mari a plusieurs fois été contrôlé positif aux stéroïdes anabolisants lors de précédentes compétitions. La fédération Américaine avait caché l’information pour ne pas faire de tort à Marion Jones. Et de fait, l’athlète n’a pas été inquiété, mais sa réputation fut quelque peu écornée.

 

Championne polyvalente, Marion Jones alors étudiante en communication a remporté en 1994, le championnat universitaire de basketball. Elle occupait le poste de meneur de jeu. Inquiétée par l’enquête menée aux États-Unis sur un laboratoire chargé de fournir certains athlètes en produits dopants, Marion Jones rate totalement sa préparation pour les Jeux d’Athènes 2004. Éliminée de toutes les épreuves de vitesse lors des sélections Américaines, elle ne participe qu’à la longueur et n’atteint même pas le podium.

 

Elle quitte la compétition deux ans plus tard, de nouveau éclaboussée par le scandale du dopage. Elle était l’une des athlètes les plus célèbres liées au scandale Balco. Ce laboratoire qui fournissait des produits dopants à une vingtaine d’athlètes de haut niveau, dont C.J. Hunter et le sprinteur Tim Montgomery, le père du premier enfant de Marion Jones.

 

Convaincue d’avoir menti à la commission d’enquête, Marion Jones est punie de prison par la justice Américaine et a dû rendre ses trois médailles d’or gagnées à Sydney.

Elle a avouée un peu plus tard avoir consommé des produits dopants depuis 1999.

 

Après plusieurs mois de prison en 2008, Marion Jones s’est installé au Texas où elle est devenue entraineure.

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