Les STÉROÏDES ANABOLISANTS – Maux du sport
Les stéroïdes anabolisants sont d’abord des médicaments destinés aux personnes malades qui ne peuvent plus supporter leur poids de corps. Grâce à ce médicament, les patients concentrent dans leurs muscles des protéines au lieu de les perdre. À l’époque de sa découverte le médicament s’administrait par voie orale (photo ci-dessus). Aujourd’hui, il s’injecte par intraveineuses et de plus, s’éliminerait rapidement dans l’organisme.
Dès lors certains sportifs ont rapidement compris tout le bénéfice qu’ils pouvaient en tirer. Ils ont utilisé les stéroïdes anabolisants pour augmenter leur masse musculaire. Les sportifs se préparaient suffisamment tôt pour déjouer les contrôles antidopage.
Les premiers cas sont décelés lors des Jeux de Montréal 1976. Huit athlètes dopés aux stéroïdes, dont sept haltérophiles, se font ainsi prendre. Trois d’entre eux perdent d’ailleurs leur médaille : les Bulgares Blagoi Blagoev et Valentin Khristov et le Polonais Zbigniew Kaczmarek.
C’est à cette époque là que les stéroïdes anabolisants ont été utilisé massivement par l’Allemagne de l’Est sur ses athlètes.
L’affaire avait commencé à la fin des années 1960.
Il a notamment un produit qui fait fureur en RDA, le Turinabol également appelé T-bol. C’est donc un stéroïde « doux » avec une action anabolisante de qualité et peu androgène. Il est donc utilisé principalement pour la prise de masse musculaire mais également pour l’augmentation de la force.
Si les athlètes arrêtaient la prise de ce médicament cinq jours avant une compétition, ils n’étaient pas positifs lors des contrôles.
Une pratique vite démodée
Toutefois, la prise de stéroïdes anabolisants va rapidement devenir un moyen de dopage démodé. Le cas du Canadien Ben Johnson, révélé lors des Jeux de Séoul 1988, a en partie sonné le glas de ce type de médication.
Toutefois les stéroïdes anabolisants sont longtemps restés le moyen de dopage des pays pauvres. À Athènes 2004, on y repère un moldave, un marocain, un indien, un birman, deux hongrois et malgré tout quelques Américains dont le célèbre sprinter Tyson Gay, contrôlé positif aux stéroïdes anabolisants lors d’une compétition en 2013. Elle le prive de sa médaille d’argent sur le relais 4×100 m des Jeux de Londres 2012.
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