Cette fondeuse tient à effacer à Lillehammer 1994 ses pitoyables résultats, deux ans plus tôt à Albertville. À l’époque, elle soigne une peine de cœur et ne réalise que des contre-performances.

En Norvège, totalement retrouvée, elle remporte cinq médailles dans les cinq épreuves auxquelles elle participe : deux d’or sur 15 et 30 Km et deux d’argent sur 5 et 10 Km, en plus d’une médaille de bronze avec le relais italien.

En revanche, dans les Alpes japonaises à Nagano 1998, elle devra se contenter d’une médaille de bronze avec le relais italien.

Par la suite, Manuela Di Centa est devenue membre de la commission des athlètes du CIO, dont elle est toujours membre honoraire. A ce titre, Di Centa a joué un rôle public important lors des Jeux olympiques d’hiver de Turin 2006. C’est à cette occasion qu’elle a pu remettre à son jeune frère Giorgio Di Centa la médaille d’or qu’il venait de gagner sur 50 km.

Elle était non seulement l’un des huit porte-drapeaux lors des cérémonies d’ouverture, mais lors des cérémonies de clôture, elle a participé à la remise des médailles. En parallèle de cette activité officielle, Manuela Di Centa a longtemps été membre du parlement italien siégeant de 2006 à 2013 sur les bancs du centre-droit.