David Lappartient prêt à y aller… seulement si !

Le président de l’Union cycliste internationale (UCI), David Lappartient, s’est dit prêt à postuler à la direction du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) suite à la démission de Brigitte Henriques. Toutefois, le membre du CIO espère une élection consensuelle.

 

Thomas Bach en compagnie de David Lappartient

David Lappartient occupait déjà les fonctions de président de l’UCI, membre du Comité international olympique (CIO) tout en cumulant le titre de président du département du Morbihan.

Voilà désormais qu’il est candidat non déclaré à une nouvelle fonction, celle de président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) dont le poste sera vacant le 29 juin après la démission de Brigitte Henriques.

 

A un an des Jeux olympiques de Paris 2024, le temps presse. Non pas en ce qui concerne l’organisation des Jeux dont la charge à été confiée au COJOP présidé par Tony Estanguet, mais en ce qui concerne la préparation des athlètes français et l’aide aux fédérations avant les Jeux.

 

« J’ai toujours dit que je n’étais candidat à rien », a déclaré Lappartient au journal L’Équipe. « Aujourd’hui, je réalise des mandats qui remplissent mes journées, qui me conviennent bien. Mais « quand on est dirigeant sportif, ce qui doit vous animer, c’est de savoir comment vous êtes capable de fédérer, d’unir, d’apporter de la sérénité ».

Et de rendre un hommage appuyé à Brigitte Henriques pour avoir su partir quand les circonstances l’imposaient.

Un dirigeant expérimenté

Lappartient, âgé de 49 ans est vu comme le remplaçant idéal. Il est très en vue au sein du CIO qu’il a intégré après sa réélection à la tête de l’UCI lors de la session olympique de Pékin 2022.

Il occupe déjà la présidence de la commission des Jeux électroniques, un domaine que le CIO compte investir plus profondément. C’est l’un des principaux axes de travail de l’Agenda olympique 2020+5.

 

Toutefois Lappartient met des conditions à sa potentielle élection. S’il doit être élu, il veut l’être à l’unanimité. « Je suis à la disposition de mes collègues, mais je pense que celui qui sera chargé de diriger le CNO doit recevoir une forme de consensus, sinon l’unanimité ».

 

Lappartient est clair, il a besoin d’une large approbation pour diriger le CNO sereinement et dans l’unité dans les mois à venir.

 

En attendant, la secrétaire générale Astrid Guyart assure l’intérim. Il lui appartient de convoquer une réunion du conseil d’administration qui devra élire, parmi ses membres, un président. Elle qui disait avec une pointe de regret après la démission d’Henriques « nous devrions vivre les 400 plus beaux jours de nos vies ».

 

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