Premier coureur cycliste allemand à gagner le Tour de France en 1997, Jan Ullrich natif de l’ex-RDA est devenu l’un des meilleurs coureurs du peloton professionnel.

Lors des Jeux de Sydney 2000, il réserve à ses adversaires une surprise de taille. Engagé dans le Tour d’Espagne qu’il a gagné l’année précédente, il décide d’abandonner pour parfaire sa préparation en vue des Jeux et notamment le contre-la-montre dont il est champion du monde en titre.

Mais c’est dans l’épreuve sur route là où on ne l’attendait pas qu’il s’impose devant le Kazakh Aleksandr Vinokourov.

Quelques jours plus tard, débarrassé de toute pression, il s’aligne sur le contre-la-montre et sans doute moins motivé abandonne la première place au russe Vlatcheslav Ekimov. Voilà qui conforte un peu plus l’idée qu’il était le coureur le plus doué de sa génération, mais pas le plus professionnel. Qu’importe avec une médaille d’or et une médaille d’argent, Ullrich s’impose comme le meilleur cycliste sur route des Jeux du Millénium.

Toutefois, le champion allemand sera à son tour rattrapé par les affaires de dopage et sa fin de carrière en sera brisée. D’ailleurs contrairement à Armstrong qui a rendu sa médaille de bronze du contre-la-montre de Sydney, Ulrich a déclaré qu’il refusait de rendre ses médailles considérant qu’à l’époque tout le monde usait de drogue.

Ces dernières années, Ulrich a particulièrement alimenté la rubrique des faits divers en raison de problèmes d’addiction à l’alcool.