Tre Kronor, c’est le surnom donné à l’équipe de Suède de hockey sur glace vainqueur des tournois de Lillehammer 1994 et Turin 2006.

Tre Kronor pour trois couronnes, l’emblème jaune et bleu qui s’affiche fièrement sur le maillot des scandinaves.

Pour le reste, les suédois ont été finalistes malheureux à trois reprises à Saint Moritz 1928, Innsbruck 1964 et Sotchi 2014, tandis qu’ils se sont imposés en petite finale pour la médaille de bronze à Oslo 1952, Lake Placid 1980, Sarajevo 1984 et Calgary 1988.

Autant dire qu’avec 9 médailles aux Jeux, le hockey suédois est l’un des meilleurs du monde.

Lors de la victoire à Lillehammer 1994, les suédois se sont imposés en finale face au Canada. Une victoire qu’ils doivent à leur gardien Tommy Salo (1971), l’un des gardiens-vedette de la NHL, le championnat nord-américain qui arrête le tir du célèbre joueur Canadien Paul Kariya et offre le sacre à son équipe lors de la séance de tirs au but chargée de départager les deux formations à égalité.

C’est la première fois que la Suède remporte l’or olympique dans cette discipline. Trois joueurs en particulier, Tomas Jonsson (1960) , Hakan Loob (1960) et Mats Näslund (1959) deviennent ainsi les premiers membres du Triple Gold Club, qui réunit les joueurs ayant remporté les Jeux olympiques, le Championnat du monde et la Coupe Stanley, le championnat NHL.

Lors de la victoire de Turin 2006 (photo), les suédois se sont imposés à leurs voisins Finlandais 3 à 2. Ils ont arraché la médaille d’or dans le 3ème tiers-temps grâce à un but de leur défenseur vedette, Nicklas Lidström (1970) qui évolue dans le championnat NHL. Il a disputé quatre tournois olympiques entre 1998 et 2010 et devient le 17ème joueur de l’histoire à remporter les trois titres majeurs du hockey : le titre olympique, le championnat du monde et le Coupe Stanley à 4 reprises avec les Red Wings de Detroit où il a fait toute sa carrière nord-américaine.

Signalons également dans cette équipe, la présence d’autres joueurs renommés comme Daniel Alfredsson, Peter Forsberg ou encore Henrik Lundqvist (1982).