Sermonner la Chine « n’est pas de notre compétence »
Défier la Chine sur son bilan en matière de droits de l’homme alors que Pékin se prépare à accueillir les Jeux olympiques d’hiver de 2022 n’est « pas de notre compétence ». Habitué à des déclarations souvent toniques, le vice-président du CIO, l’Australien John Coates (photo) n’a pas failli à sa réputation.
A l’approche des Jeux de Pékin 2022, les préoccupations en matière de droits de l’homme sont légions. Sont en cause, le traitement par Pékin des musulmans ouïghours au Xinjiang, mais également la répression contre les manifestants à Hong Kong et sa politique vis à vis du Tibet et de Taïwan.
Cette déclaration du vice-président du CIO est moins diplomatique que celle du président de l’organisation Thomas Bach qui déclarait voici quelques mois que le CIO n’était pas un « super gouvernement mondial ». En d’autres termes, le CIO n’entend pas donner des leçons à la Chine quand les grandes puissances mondiales n’y parviennent pas.
Les Jeux de Pékin 2022 sont la cible d’appels au boycott ou de protestations contre la gestion des droits de l’homme en Chine, à l’image du Congrès américain qui a demandé à cinq sponsors américains du CIO dont Visa et Airbnb de se retirer considérant qu’ils encourageaient le génocide présumé des minorités musulmanes au Xinjiang.
Pékin avait en retour accusé les responsables américains de « politiser le sport ».
Début du relais de la flamme, c’est lundi
Le skieur grec Ioannis Antoniou devrait être le premier porteur de la flamme olympique à Olympie, ce lundi.
C’est la deuxième fois qu’il est choisi pour acheminer la Flamme dans l’Ancien Stade d’Olympie. Il l’a fait lors du début du relais vers Sotchi 2014 (photo)
La présidente grecque Katerina Sakellaropoulou devrait se joindre au président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach pour l’allumage de la flamme.