Le monobob a fait ses débuts sur la scène olympique lors des Jeux olympiques de la Jeunesse de Lillehammer 2016. Cette nouvelle discipline directement issue du bobsleigh (voir ci-dessous) apparaît comme une révolution dans un sport qui est sport olympique depuis l’origine des Jeux d’hiver de Chamonix 1924.

A la différence du bobsleigh traditionnel qui se pratique avec deux ou quatre équipiers, le monobob comme son nom l’indique, se pratique seul.

A la différence du bobsleigh qui met en œuvre des technologies très sophistiquées, issues de la Formule 1 et de aérospatiale pour aller le plus vite possible, le monobob privilégie le pilotage de l’engin. Ainsi aux JOJ de Lillehammer, le plus rapide devait échanger son bob avec le plus lent pour la deuxième manche.
Comme pour le bob à deux ou à quatre, l’importance de la poussée est importante, elle fait gagner quelques dixièmes de secondes. Mais c’est ensuite le pilotage et les angles d’attaque des courbes qui va faire la différence.

Discipline olympique Pékin 2022

De fait, le monobob était au programme des Jeux d’hiver de Pékin 2022 parmi les nouvelles épreuves en compétition. Seules les filles étaient concernées dans un souci d’équilibre. Les hommes pratiquent le bob à deux et à quatre, alors que les filles ne pratiquaient que le bob à deux.

C’est l’Américaine d’origine Candienne Kaillie Humphries qui a remporté le premier titre olympique. Elle avait déjà été couronnée en bob à deux avec Heather Moyse à deux reprises sous ses anciennes couleurs.

Afin de respecter une stricte égalité entre les compétitrices, c’est la Fédération internationale qui fournit les engins.

LE BOBSLEIGH / Sport olympique (1924)