MERODE (de) Alexandre (1934 – 2002) Belgique / Personnalité

Alexandre de Merode était issue de la famille princière belge De Mérode. Après des études de droit, il intègre le CIO dès 1964 en remplacement du Prince Albert de Belgique, devenu Roi des Belges sous le nom d’Albert II. A juste 30 ans, il devient membre de droit.

Rapidement, le juriste Alexandre de Mérode travaille au sein d’un comité en charge de la politique de dépistage du dopage au sein du Comité international olympique (CIO). Il crée en 1967 une nouvelle commission et lui donne le nom de médicale et scientifique. Il la dirigera jusqu’à sa mort en 2002. C’est la plus ancienne commission permanente du CIO.

 

Il avouera plus tard, pourtant ne rien connaître à l’époque, aux us et coutumes du sport de haut niveau et aux secrets de la médecine.

 

La commission médicale et scientifique fut d’abord chargée de mettre en place un service de tests médicaux pour les Jeux Olympiques de Grenoble et de Mexico 1968. La commission étudie la question des contrôles antidopage. C’est ainsi qu’elle est investie du pouvoir de faire retirer une médaille à un sportif qui serait contrôlé positif. Ce règlement est toujours en vigueur.

Très rapidement, la commission s’intéresse au test de féminité.

 

Son autorité lui permettra de gravir les échelons au sein de l’organisation. Il sera membre de la commission exécutive du CIO de 1980 à 1990 et vice-président de 1986 à 1990 et de 1994 à 1998.

Une fin de carrière controversée

Même si au départ il ne connaissait rien au sport de haut niveau, durant plus de trente-cinq ans, il deviendra une authentique autorité. Toutefois son travail sera controversé au tournant des années 1980 après l’arrivée des professionnels aux Jeux.

Ainsi à l’issue des Jeux de Los Angeles 1984, la commission est accusée de ne pas avoir testé des échantillons provenant de personnes soupçonnées d’avoir triché avec des produits dopants. Il a été accusé d’avoir délibérément détruit les preuves.

 

Après la création de l’Agence mondiale antidopage (AMA) le contrôle des tests de dépistage de drogues du CIO devient caduque.

En mai 2000, il a remis sa démission à la tête de la commission médicale du CIO, mais le président du CIO de l’époque, Juan Antonio Samaranch, lui demande de rester.

Il meurt d’un cancer des poumons deux ans plus tard.

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