Nés d’un père chinois et d’une mère hongroise, Shaoang Liu a commencé le sport par la natation, une tradition hongroise. L’ennui, c’est qu’il était toujours enrhumés.

Leur père ayant aidé l’équipe chinoise de patinage piste courte pendant leur séjour en Hongrie, en les guidant, l’équipe chinoise a suggéré à ses deux fils, Shaoang et son ainé Shaolin Sandor de venir s’entraîner en Chine en raison de leur double nationalité.

C’est ainsi que les deux enfants sont partis vivre en Chine pendant un an et demi pour se perfectionner dans cette discipline. Voilà comment l’ainé, Shaolin Sandor (1995) a représenté la Hongrie aux Jeux de Sotchi 2014 après avoir remporté plusieurs médailles aux championnats du monde junior.

Mais leur avènement est arrivé lors des Jeux de PyeongChang 2018 où Shaoang et son frère Shaolin, ainsi que leurs coéquipiers Viktor Knoch (1989) et Csaba Burjan (1994) ont remporté le relais 5000 m. Les quatre compétiteurs ont ainsi apporté à leur pays la première médaille d’or hongroise aux Jeux d’hiver.

De plus en plus… chinois

Lors des Jeux de Pékin 2022, Shaoang, toujours sous le maillot hongrois, est devenu l’olympien d’hiver le plus titré des Jeux après avoir remporté deux médailles de bronze sur 1000 m et sur le relais mixte de 2000 m avec notamment Shaolin. Mais il a impressionné tout le monde en remportant une nouvelle médaille d’or sur le 500 m.

Dès lors, leur entraineur chinois a accepté de quitter la Hongrie pour aller entrainer l’équipe chinoise en vue des jeux de Milan-Cortina 2026. Les deux frères qui ont encore de belles années devant eux ont à leur tour quitté la Hongrie pour demander à disputer les prochains Jeux sous les couleurs chinoises. Les Hongrois ne se font plus d’illusions et savent que cette demande de changement de nationalité sportive leur sera accordée.