Essentiel J -5 – Le relais de la flamme en partie dévoilé
Le relais de la flamme olympique qui doit se dérouler à partir de mercredi prochain et jusqu’à vendredi soir pour allumer la vasque olympique (photo allumage en 2008) lors de la cérémonie d’ouverture, se déroulera majoritairement à l’extérieur de la boucle fermée.
Les organisateurs de Pékin 2022 ont publié les détails sur l’itinéraire prévu pour les parties finales du relais de la flamme. Le parcours de trois jours doit couvrir les trois zones de compétitions à Pékin, Yanqing et Zhangjiakou.
Sur les 12 segments prévus, un seul se déroulera à l’intérieur de la boucle fermée. Néanmoins, le relais de la flamme réduit dans la capitale chinoise devrait se tenir sans spectateurs en raison des risques liés à la pandémie.
Lyu Qin, le directeur général adjoint du département des médias et des communications de Pékin 2022, estime toutefois que le public pourra regarder l’événement en ligne pour « compenser une telle perte ».
Pendant la section de Zhangjiakou, le relais de la flamme doit s’arrêter à divers endroits, notamment le parc des ruines de Nihewan, le parc à thème de la culture industrielle de Zhangjiakou et la station de ski Fulong de Chongli.
La flamme reviendra à Pékin le 4 février – le jour de la cérémonie d’ouverture – où elle doit traverser le parc forestier du Grand Canal et le parc forestier olympique de Pékin à l’intérieur de la boucle fermée.
Au total, 1200 relayeurs devraient participer au relais de la flamme pendant les trois jours. le relais empruntera tout naturellement un tronçon de la Grande Muraille de Chine.
Les organisateurs insistent sur le fait que le relais se déroulera en toute sécurité.
… Pendant ce temps, les cas de Covid se multiplient
Près de 3.500 participants ont atterri dans la capitale chinoise au cours des trois derniers jours, dont une centaine d’individus ont été testés positifs pour COVID-19. Parmi eux, 36 sont des athlètes et des officiels d’équipe.
En dépit de la volonté du CIO et du Comité d’organisation d’empêcher le Covid de pénétrer à l’intérieur de la bulle olympique, plusieurs cas ont été signalé avant même leur mise à l’isolement.
Il se trouve que les tests PCR pratiqués par les chinois sont beaucoup plus sensibles que ceux pratiqués ailleurs dans le monde, d’où ces nombreux cas.
Le Dr Brian McCloskey, chef du groupe d’experts médicaux de Pékin 2022, a insisté sur le fait que les chiffres étaient « conformes à ce que nous attendions de voir » et a déclaré qu’ils s’attendaient à ce que le décompte du COVID-19 continue d’augmenter.
Les tests antidopage en nombre en 2021
L’Agence mondiale antidopage (AMA) a révélé que les tests antidopage réalisés en 2021 ont été presque aussi nombreux qu’avant la pandémie en 2019.
274.254 échantillons ont été prélevés par 256 organisations mondiales antidopage (OAD), contre 168.256 en 2020 et 305.881 par en 2019.
C’est en raison de l’annulation de nombreuses compétitions que le chiffre 2021 est plus faible qu’en 2019.
L’AMA a également appelé toutes les OAD à utiliser le système de stockage d’échantillons à long terme mis en place par le Comité international olympique (CIO) lors de la collecte d’échantillons d’athlètes dans la préparation des Jeux olympiques d’hiver à Pékin.
Les échantillons peuvent être stockés en toute sécurité et sans frais pour les OAD dans les installations de stockage de l’Agence internationale de contrôle (ITA) en Suisse. Ils permettent de tester les échantillons pendant 10 ans et ainsi profiter à terme des avancées scientifiques.
La Princesse Anne absente
Membre éminente du CIO depuis 1988, ancienne olympienne à Los Angeles 1984, la Princesse Anne d’Angleterre n’assistera pas aux Jeux de Pékin 2022, ni à la session du CIO le 3 février. En raison du Covid-19, le palais de Buckingham a considéré que les conditions de voyage n’étaient pas réunies.
Ce seront les deuxièmes Jeux olympiques consécutifs que la princesse Anne, le sixième membre du CIO le plus ancien manquera.
Elle n’a pas non plus assisté aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 l’année dernière, déjà en raison des restrictions de voyage causées par COVID-19.
Lu Chuan pour le film officiel
Le cinéaste chinois Lu Chuan a été choisi pour réaliser le film officiel des prochains Jeux Olympiques d’hiver. Si le cinéaste s’est déclaré honoré en tant que chinois, il l’est aussi en qualité de réalisateur. « En tant que cinéaste, j’ai la responsabilité d’enregistrer cette compétition et cet événement culturel extraordinaires pour la nation et le monde et, en même temps, laisser un héritage précieux dans le trésor de la civilisation humaine. »
Lu, qui a plus de 40 récompenses à son actif, a déclaré que son objectif était de présenter les villes hôtes de Pékin, Zhangjiakou et Yanqing.
Le succès de Lu en tant que réalisateur a commencé avec The Missing Gun, sorti en 2002, suivi de son deuxième long métrage, Mountain Patrol en 2004. Lu a également réalisé Chronicles of the Ghostly, une aventure fantastique en 3D sortie en 2015 considérée comme remarquable pour ses effets visuels.
Milan-Cortina 2026 ou la volonté d’impliquer le grand public
Les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2026 à Milan – Cortina d’Ampezzo ont demandé l’aide d’étudiants italiens pour soumettre des propositions pour la conception de la mascotte olympique. Comme pour le choix du logo, les organisateurs souhaitent que le grand public contribue au choix de la mascotte. Les créations seront soumises à un vote public via une plateforme numérique dédiée.
On rappelle s’agissant du logo que deux propositions avaient été présélectionnées par le comité d’organisation avant d’être dévoilées au Festival de Sanremo.
Près de 870.000 votes provenant de 169 pays à travers le monde avaient contribué à choisir Futura à 75% (logo ci-contre).
Pour Turin 2006, la dernière fois que l’Italie a accueilli les Jeux Olympiques d’hiver, les mascottes étaient Neve (neige en italien) et Gliz (une forme abrégée de ghiaccio, glace) avaient également été choisie par le public.