Les Comités olympiques nationaux (CNO) scellent… leur désaccord

L’Association des comités nationaux olympiques (ANOC) est rassemblée à Séoul pour 3 jours. Au moment où la capitale de Corée du Sud est sur le point d’annoncer sa candidature à l’organisation des Jeux de 2036 (voir plus loin) 186 comités olympiques ont fait le déplacement. Les autres sont restés à la maison pour suivre les travaux à distance.

 

Parmi les 186 comités présents, deux d’entre eux divisent : celui de Russie et celui de Biélorussie dont les sportifs sont bannis du sport international, mais dont les comités olympiques restent en odeur de sainteté au sein du mouvement olympique.

Parmi les 20 comités olympiques absents, le Guatemala et la Corée du Nord, mises au ban du CIO et surtout l’Ukraine de Sergueï Bubka qui a préféré s’abstenir de sa venue en raison de la présence des russes et des biélorusses.

Cette absence a jeté un trouble.

Bach tente de convaincre

Le président du CIO, Thomas Bach qui a ouvert les débats n’a pas manqué d’évoquer l’affaire. Mieux même, il a commencé son discours sur cette question. « La guerre n’a pas été déclarée par les Russes, les organisations russes et les athlètes russes, a suggéré le président du CIO. Nous ne devons pas les sanctionner. Nous devons sanctionner les responsables de cette guerre ».

 

Immédiatement le président du CIO s’est fait plus précis, rappelant que l’heure de la levée des sanctions contre ses deux pays n’est pas venue. Certes, mais on devine que le CIO commence à l’envisager.

Plusieurs pays ont demandé la parole pour s’en émouvoir comme le Danemark, la Finlande, la Lituanie, la Lettonie, la Norvège, l’Islande, la Suède et la Nouvelle-Zélande. Ceux-là, dans une lettre ouverte, condamnent fermement la présence des Russes et des Biélorusses. Le président de l’assemblée, le Fidjien Robin Mitchell a prévenu, il n’est plus question de parler politique jusqu’à la fin de l’assemblée générale.

 

C’est dans cette joyeuse ambiance que les travaux de l’ANOC ont débuté.


Séoul lorgne sur les Jeux de 2036

Les Jeux Olympiques d’été de Séoul 1988, sont encore dans la mémoire et voilà que les sud-coréens envisagent de nouveau une candidature. Le maire de Séoul, Oh Se-hoon, devrait l’annoncer lundi à l’occasion de sa visite au CIO à Lausanne.

 

A l’origine, Séoul voulait faire une offre olympique en 2032 avec la capitale nord-coréenne Pyongyang. Depuis les relations se sont tendues entre les deux Corée(s).

 

Le maire de Séoul avance plusieurs arguments pour justifier sa candidature. Un récent sondage a révélé que plus de 7 citoyens de Séoul sur 10 accueilleraient favorablement un retour des Jeux olympiques. 81% d’entre eux y voient même un développement touristique important.

 

Par ailleurs Séoul pense que seuls deux stades devraient être construits pour six disciplines. Les stades actuels de la ville peuvent être utilisés pour 13 sports, tandis que ceux de la province de Gyeonggi et d’Incheon peuvent servir pour neuf sports supplémentaires. Les autres épreuves, nautiques pourraient être organisées à Busan, la deuxième ville du pays, comme lors des Jeux de 1988.

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