Harry Lavreysen est arrivé aux Jeux de Paris 2024 auréolé de 13 titres mondiaux et 2 titres olympiques acquis sur le vélodrome de Tokyo 2020 où il s’impose dans l’épreuve du sprint en individuel et par équipe.
Mais c’est à Paris qu’il entre définitivement dans la lumière en s’imposant dans toutes les épreuves de vitesse sur piste. Il conserve ses deux titres en sprint individuel et par équipe, mais en plus il s’impose dans le keirin dont il n’avait pris que la troisième place à Tokyo.

Harrie Lavreysen a débuté sa carrière cycliste en tant que pilote de BMX à l’âge de six ans. En tant que tel, il est devenu multiple champion néerlandais de la jeunesse mais il a multiplié les chutes et les fractures, une trentaine au total. La dernière, une grave blessure à l’épaule l’empêche de poursuivre cette discipline sur les conseils des médecins. Il se tourne vers le cyclisme sur piste.

Depuis lors, il multiplie les titres en individuel et par équipe avec ses fidèles équipiers Jeffrey Hoogland, Roy van den Berg et Matthijs Büchli.

Celui qui est surnommé « la bête » ou encore le « Colosse de Luyksgestel », la petite ville néerlandaise d’où il est originaire dispose d’un physique taillé dans le marbre. Difficile d’imaginer que son corps souffre des efforts qui sont les siens en piste. Et pourtant lors de sa victoire en 3 manches face au britannique Jack Carlin en demi-finale à Paris lui savait qu’il était allé au delà de ce que sa condition physique pouvait lui permettre : « j’avais tellement mal, que je ne pouvais même pas lever les bras pour célébrer ma victoire » a-t-il avoué.