Plus de 200 objets utilisés cet été lors des Jeux de Paris 2024 vont rejoindre les collections du Musée olympique de Lausanne. C’est le plus important musée consacré au mouvement olympique.
Ces objets ont été cédés pour la plupart par des athlètes soucieux de laisser une trace de leur séjour parisien dans l’histoire olympique.

Parmi ces « objets cultes » se trouvent la raquette de Novak Djokovic, le justaucorps brésilien de la gymnaste Rebeca Andrade, l’uniforme de Sainte-Lucie de la sprinteuse Julien Alfred, le maillot néerlandais de la marathonienne Sifan Hassan, les chaussures du lutteur cubain Mijain Lopez ou le ballon de la finale de basket signé par l’équipe des États-Unis.

La collecte ne s’est toutefois pas limitée à des objets sportifs. Le Musée olympique a notamment mis la main sur des tenues portées lors des cérémonies d’ouverture et de clôture. Principal objet du butin: la tenue du « Golden Voyager » créée par le styliste suisse Kevin Germanier.

La récupération de tous ces objets a été confiée à trois salariés du musée pendant les Jeux. Ils étaient chargés d’aborder les athlètes dans les stades, les hôtels ou au village olympique et les convaincre de céder leur « trésor ». La directrice adjointe du Musée, Yasmin Meichtry a confié à la RTS (radiotélévision suisse romande) qu’elle a dû patienter des heures après la fin du match de Djokovic pour obtenir sa raquette.

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La liste des acquisitions est souvent décidée en amont, mais, la plupart du temps, les opportunités se dessinent sur place. Il faut non seulement épingler les grandes stars, mais aussi saisir tous ces objets de sportifs « qui racontent une histoire ». Il arrive même que les objets arrivent après les Jeux. C’est ainsi que la star de la natation à Paris 2024, Léon Marchand, va faire parvenir au musée, le maillot de bain qu’il portait lors d’une se ses finales gagnées.

Tous ses objets ne seront pas forcément présentés au public dès l’an prochain, une partie d’entre eux serviront à des expositions temporaires ou prêtées à d’autres musées olympiques.