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La course d’obstacles comme cinquième discipline

La 5ème discipline du pentathlon moderne appelée à remplacer l’épreuve d’équitation sera testée fin juin à Ankara. Elle semble faire l’unanimité auprès des responsables du sport qui l’ont sélectionnée parmi 60 propositions. Pour l’heure, elle porte le nom de course d’obstacles. Cela pourrait s’apparenter à un mélange de parcours du combattant et de Ninja Warrior.

 

Une chose est sûre, Pierre de Coubertin pourrait s’en satisfaire puisqu’elle rappelle par certains aspects l’origine du sport aux Jeux olympiques de Stockholm 1912. Coubertin voulait que le pentathlonien soit un athlète complet, un militaire confronté à tous les aspects du combat : courir, nager, se battre à l’épée, tirer au pistolet et se déplacer à cheval.

 

L’épreuve d’équitation disparaîtra après les Jeux de Paris 2024. Elle paie les critiques après les Jeux de Tokyo 2020 où on avait vu une entraineure allemande malmener un cheval qui refusait de sauter un obstacle (photo). L’ampleur des critiques sur les réseaux sociaux avait fait son oeuvre.

 

Pour retrouver sa place aux Jeux de Los Angeles 2028, le pentathlon avait l’obligation de remplacer l’équitation par une nouvelle discipline. Ce sera donc une course d’obstacles.

Mélange de parcours du combattant et de Ninja Warrior

C’est ainsi que la nouvelle discipline imaginée par les responsables de l’UIPM invitera les athlètes à franchir 10 obstacles en courant, marchant, grimpant, rampant, glissant ou se propulsant jusqu’à la ligne d’arrivée d’un parcours de 100 m. Parmi les 10 obstacles à franchir, on trouvera une balançoire, un mur de 1,5 m, pont de singe, une poutre d’équilibre, des échelles inclinées, etc.

 

Cette nouvelle épreuve intègre les 13 critères voulu par le CIO comme les aspects médicaux, la charge de travail, les blessures, la lutte contre le dopage, mais aussi son aspect télégénique, l’attrait vis à vis des médias, les opportunités marketing.

La nouvelle discipline veille également à la réduction des coûts, à être accessible à tous les groupes d’âge, à disposer d’une infrastructure simple et sûre pour les organisateurs du monde entier. Reste désormais à convaincre les pentathloniens du bien-fondé de ce changement. Plusieurs d’entre eux s’y opposent vigoureusement.

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