J-5 : La Grande Seine, coulisses d’une cérémonie

La Cérémonie d’Ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 s’annonce exceptionnelle. Non seulement elle sera la première entièrement réalisée hors d’un stade, mais la scène de ce spectacle est un fleuve, la Seine parcourue sur 6 kilomètres de long.

 

La chaîne du mouvement olympique Olympic Channel a obtenu l’accès exclusif aux coulisses de cet évènement révolutionnaire. Elle a capté le travail monumental des équipes.

 

Malgré la confidentialité qui entoure les préparatifs, la direction de Paris 2024 a ouvert les portes aux caméras d’Olympic Channel. Cet accès inédit permet de plonger au cœur du dispositif mis en œuvre pour réussir ce pari.

 

Les discussions sensibles liées à la sécurité des spectateurs, des acteurs y sont captés. La planification de l’événement est réglée au millimètre. Le réalisateur Manuel Herrero, fils du grand rugbyman Daniel Herrero et mari de l’actrice Karine Viard, a construit un degré de confiance avec les participants. Cela lui a permis de capturer des portraits intimes et des instants volés en coulisses. Il est depuis longtemps, un réalisateur et journaliste spécialisé dans le sport.

 

Les détenteurs de droits médias olympiques ont perçu la juste valeur de ce projet, lui apportant un soutien constant depuis sa création. Les partenaires de diffusion tels que NBCUniversal ou France Télévisions doivent en assurer la première mondiale.

 


Le TAS est déjà au travail

La Division ad hoc du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui a ouvert deux bureaux temporaires à Paris pour les Jeux olympiques, a enregistré sa première affaire d’arbitrage liée aux Jeux de Paris 2024.

 

La Jamaïcaine Nayoka Clunis (photo) a été qualifiée et sélectionnée par la Jamaica Athletics Administrative Association (JAAA) pour représenter la Jamaïque à la compétition de lancer de marteau aux Jeux olympiques de Paris 2024, mais son nom n’a pas été soumis par sa fédération à World Athletics (WA).

 

Clunis cherche à obtenir une décision de la division ad hoc du TAS ordonnant qu’elle soit placée sur la liste appropriée pour concourir au lancer du marteau à Paris 2024.

 


Voilà que le port du hijab refait surface

Amnesty International a qualifié de discriminatoire et d’hypocrite le refus de la France d’autoriser les athlètes féminines françaises à porter le hijab pendant les Jeux. « Les autorités françaises ont clairement et sans vergogne fait savoir (…) que leurs efforts proclamés pour améliorer l’égalité des sexes et l’inclusion dans le sport ne s’appliquent pas à un groupe de femmes et de filles – les femmes et les filles musulmanes qui portent des foulards religieux », indique un nouveau rapport d’Amnesty International.

 

En septembre, la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a déclaré que le principe de laïcité du pays et ses règles interdisant le port de symboles religieux lors d’événements sportifs seraient respectés pour les athlètes concourant pour la France pendant les Jeux olympiques.

 

Les Nations Unies ont rapidement critiqué cette interdiction, affirmant que « personne ne devrait imposer à une femme ce qu’elle doit porter ou ne pas porter ». Le ministère français des Sports a précisé que les athlètes pouvaient porter le hijab dans le village olympique, mais pas pendant la compétition.

 

Bien que plusieurs organisations de défense des droits de l’homme aient écrit une lettre aux autorités françaises le mois dernier pour leur demander de reconsidérer leur décision, la règle est toujours en vigueur.

 

La première athlète autorisée à concourir avec un voile islamique est l’Iranienne Lida Fariman. Elle a participé aux Jeux d’Atlanta 1996.

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