J 12 : Jusqu’où s’élèvera-t-il ?
Armand Duplantis est peut-être au début de sa carrière de perchiste, mais il a déjà atteint les sommets de son sport. Une fois encore et cette fois, aux Jeux olympiques, il a battu ce nouveau record du monde à 6,25 m en même temps qu’il gagnait à 24 ans son deuxième titre.
Duplantis vient là de gagner sa 18e compétition consécutive, fait son 10e saut le plus haut de l’histoire et vient d’améliorer son 8e record du monde.
« Mondo » Duplantis attribue une grande partie de son succès actuel au fait d’avoir eu accès à un équipement de saut à la perche dès son plus jeune âge, dans le jardin familial quand de nombreux athlètes ne commencent ce sport qu’au lycée.
Ses parents l’ont toujours entraîné. Son père s’occupait des aspects techniques et sa mère de la force et de la vitesse.
Soucieux d’aller toujours plus haut, il a étudié des clips YouTube de sauteurs à succès et en particulier son modèle, Renaud Lavillenie.
La force de Duplantis, est, selon les spécialistes, celle de cumuler tous les atouts pour réussir. Il court vite, un peu plus de 10 secondes au 100 m, une condition physique parfaite, la souplesse du gymnaste pour se propulser non seulement au-dessus de la barre, mais autour d’elle. À chacun de ses sauts, il est 20 cm au-dessus de la barre.
Pendant que ses adversaires, Sam Kendricks et le Grec Emmanouil Karalis, célébraient leur deuxième et troisième place avec un saut à 5,90 m, lui commençait presque son concours à 5,95 avant de s’attaquer à la plus haute barre du monde. Son objectif avoué est d’atteindre 6,30 m, mais la vérité c’est qu’il sera un jour à 6,40 et peut-être au dela. La seule question qui reste à se poser, c’est : quand ?
Un 1500 m de légende
Le 1500 m a été présenté comme une bataille entre le Norvégien Jakob Ingebrigtsen et le Britannique Josh Kerr, tous deux évoquant leurs chances avant le début de l’épreuve, le premier décrivant avec assurance l’événement comme une « promenade dans le parc ».
Ingebrigtsen cherchait à conserver la médaille d’or qu’il avait remportée à Tokyo et Kerr cherchait à s’appuyer sur celle qu’il avait remportée aux Championnats du monde de 2023, mais aucun des deux ne s’attendait au résultat qui leur est arrivé au 1500 m aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Le vainqueur est l’Américain Cole Hocker qui a surpris presque tout le monde au Stade de France en dépassant les deux favoris dans la dernière ligne droite pour décrocher l’or et établir un record olympique au passage. Ingebrigtsen, finalement quatrième lui aura servi de lièvre.
Covid 19, le retour
Plus de 40 athlètes en compétition aux Jeux olympiques de Paris 2024 ont été testés positifs au Covid-19, soulignant une nouvelle hausse mondiale des cas, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Il n’est pas surprenant que des athlètes soient infectés, car le virus circule de manière assez effrénée dans d’autres pays », a déclaré Maria Van Kerkhove, directrice de la préparation et de la prévention des épidémies et des pandémies à l’Organisation mondiale de la santé, soulignant également un « baisse alarmante » des vaccinations contre le Covid-19, qualifiant les taux de couverture actuels d’« effroyables ».
« La perception que le Covid a disparu est réelle… mais le virus n’a pas disparu », a-t-elle conclu.
La Seine refait une scène
L’entraînement de natation en eau libre aux JO de Paris a été annulé mardi en raison de la mauvaise qualité de l’eau de la Seine. C’est la cinquième fois que les organisateurs agissent pour protéger la santé des athlètes.
Les quatre annulations précédentes étaient liées à des épreuves de triathlon dans la capitale française, le triathlon masculin ayant été reporté d’un jour. Malgré un investissement de 1,4 milliard d’euros pour moderniser les systèmes d’assainissement et de traitement des eaux de Paris, la Seine a systématiquement échoué aux tests de qualité de l’eau tout au long des Jeux.
Les organisateurs ont publié un communiqué tôt mardi annonçant l’annulation de la « séance de familiarisation » de la natation marathon.
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