Pour Duplantis, le saut à la perche a commencé à l’âge de trois ans dans le jardin de ses parents en Louisiane. Dès cette époque, il rêve de légende et d’inscrire son nom en haut de l’affiche.

Il a grandi à Lafayette auprès de son père, l’ancien sauteur à la perche américain Greg Duplantis et de sa mère Helena Hedlund, une ancienne heptathlonienne suédoise.

C’est ainsi, par sa mère, que Mondo a également obtenu la citoyenneté suédoise et qu’il a choisi de représenter ce pays lors des compétitions internationales.
Duplantis a également une ascendance cajun du côté de son père, ce qui explique son prénom français, comme celui d’un de ses frères, Antoine, également perchiste. Le troisième frère s’appelle Andreas et sa sœur, Johanna pratiquent aussi le saut en hauteur.

Duplantis attribue une grande partie de son succès actuel au fait d’avoir accès à un équipement de saut à la perche dès son plus jeune âge, dans le jardin familial quand de nombreux athlètes ne commencent ce sport qu’au lycée.

Ses parents l’ont toujours entraîné. Son père s’occupait des aspects techniques et sa mère de la force et de la vitesse. Par ailleurs, soucieux d’aller toujours plus haut, il a étudié des clips YouTube de sauteurs à succès et en particulier son modèle, Renaud Lavillenie.

La force de Duplantis, est, selon les spécialistes, celle de cumuler tous les atouts pour réussir. Il court vite, un peu plus de 10 secondes au 100 m, une condition physique parfaite, la souplesse du gymnaste pour se propulser non seulement au-dessus de la barre, mais autour d’elle. À chacun de ses sauts, il est 20 cm au-dessus de la barre.

Quatre fois champion du monde, deux fois champion olympique (Paris 2024 et Tokyo 2020), Duplantis n’en a pas fini avec les records et les victoires. Il n’est encore qu’au début de sa carrière et il semble en capacité de devenir le premier triple champion olympique de la discipline après avoir égalé l’Américain Bob Richards.