GYMNASTIQUE – Sport olympique (1896)
Gymnastique vient du grec « gymnos » qui signifie dénudé. C’est ainsi, dans l’Antiquité, que les jeunes Grecs embellissent leurs corps en réalisant ces exercices disciplinaires. Puis de disciplinaire, la gymnastique devient militaire. Elle servait à l’entraînement des hommes entre les deux guerres mondiales.
C’est à cette époque que sont créés les six agrès pour les hommes : les anneaux, le cheval d’arçons, la barre fixe, les barres parallèles, le saut de cheval, auquel s’est ajouté les exercices au sol.
Chez les femmes, il n’y a que quatre agrès pratiqués : les barres asymétriques, les exercices au sol, la poutre et le saut de cheval. Depuis la gymnastique n’a guère évolué sur le fond, mais devient de plus en plus spectaculaire dans la forme.
Aux Jeux, huit médailles sont distribués aux hommes car en plus des 6 agrès, il y a le prestigieux concours général qui est l’addition de toutes les notes obtenues individuellement par les participants aux agrès et la compétition par équipe. Même chose pour les filles avec l’obtention potentielle de six médailles.
De nombreuses personnalités principalement issus des pays de l’Est se sont brillamment distingués aux Jeux comme la Soviétique Larissa Latynina, neuf fois championne olympique ou la Roumaine Nadia Comaneci.
Chez les hommes, si le Biélorusse Vitaly Scherbo impressionne à Barcelone avec ses 6 médailles d’or, c’est le Japonais Sawao Kato, huit fois médaillé d’or qui détient le record olympique.
Ajoutons que deux nouvelles disciplines ont été affiliée à la gymnastique et concourent désormais aux Jeux. Il y à la gymnastique rythmique et sportive (GRS) et le trampoline qui offrent des médailles individuelles et par équipe.