Géorgien mais Grec de cœur !

Traumatisés par l’affaire Konstantinos Kenteris – Ekaterini Thanou, les deux vedettes du sprint grec qui évite un contrôle antidopage juste avant les Jeux d’Athènes 2004 et qui sont éliminés avant même d’entrer en piste, les Grecs ne vont pas tarder à se trouver un nouveau héros.

Il s’appelle Ilias Iliadis (1987) et il remporte à seulement 17 ans, le premier titre de la Grèce en judo dans la catégorie des 81 kg.

 

La déception toutefois est grande quand le jeune homme donne sa première interview. Il ne parle pas un mot de grec. Il est originaire de Géorgie, issue de la communauté Pontios qui a fui la Grèce au 5e siècle.

 

En fait, Iliadis est un cousin d’un autre champion olympique, le judoka géorgien Zurab Zviadauri, qui a également remporté l’or aux Jeux olympiques d’Athènes 2004.

A la différence des Zviadauri, la famille d’Iliadis a déménagé en Grèce en 2003 pour retrouver ses racines.

 

C’est ainsi qu’Iliadis comme beaucoup de sportifs a pris la nationalité grecque pour permettre à la mère patrie de remporter des médailles aux Jeux. La Grèce, organisatrice des Jeux d’Athènes 2004 avait besoin de tous ces champions issus de pays étrangers, mais d’origine grecque, pour faire bonne figure vis à vis de leurs compatriotes.

Grec à part entière

Qu’importe, Iliadis s’est pris au jeu et s’est trouvé une véritable identité. Lors des Jeux de Pékin 2008, il était le porte-drapeau de son nouveau pays et avait appris à maîtriser la langue (photo).

 

Il prendra sa retraite active en 2016 après trois nouveaux titres mondiaux entre 2010 et 2014 dans la catégorie des 90 kg.

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