Ce boxeur Américain est à la fin des 1970 le seul à faire plier le monstre de la catégorie poids lourds : Cassius Clay alias Mohammed Ali.

Georges Frazier avait débuté sa carrière par un titre olympique remporté à Tokyo 1964. Un titre remporté dans des conditions très particulières puisqu’à l’origine, ce n’est pas lui qui doit représenter les États-Unis dans la catégorie des lourds, mais Buster Mathis.

Après le forfait de ce dernier, c’est lui qui est du voyage.

Lors du tournoi olympique, Frazier se blesse à la main droite et finit le tournoi en frappant seulement du poing gauche. Cela suffit à lui donner la victoire.

Chez les professionnels, après avoir envoyé Mohammed Ali au tapis, l’ancien apprenti boucher gagnera une fortune à la faveur de 27 victoires pour 32 combats. Mais battu par Georges Foreman, puis par Ali lors d’une revanche, il mettra fin à sa carrière.

Son attitude envers Ali plus tard sera en grande partie caractérisée par l’amertume et le mépris, entrecoupée de brèves réconciliations. Il deviendra par la suite l’entraîneur de son fils Marvis qui ne fera pas une grande carrière professionnelle. Frazier est ensuite devenu le conseiller de plusieurs boxeurs américains dans sa salle de Philadelphie.