Champion olympique des poids lourds à Mexico 1968, Georges Foreman s’illustre sur le ring en brandissant un petit drapeau Américain pour croit-on marquer sa distance vis-à-vis du Black Power qui agite de nombreux athlètes Américains.

Plus tard, Foreman fera savoir qu’il voulait juste signifier que c’était un Américain qui venait de s’imposait.

Il passe ensuite professionnel et devient champion du monde en 1973, titre qu’il conserve jusqu’en 1977. Il restera invaincu en 38 combats avant de tomber face à Mohammed Ali lors d’un combat baptisé celui des « esclaves affranchis » en 1974 au Zaïre.

Ses principales qualités pugilistiques sont sa puissance et sa capacité à encaisser les coups. Il n’est tombé qu’une fois sur KO.

Lassé de la boxe, il y renonce pour devenir pasteur et construire un centre pour venir en aide aux jeunes en difficultés. Mais dix ans plus tard, il remonte de nouveau sur un ring pour tenter de redevenir champion du monde et tenter d’exorciser sa défaite contre Mohammed Ali.

Il s’accroche à cet espoir jusqu’à ce qu’il décroche la ceinture mondiale en 1994 à près de 46 ans. Un résultat presque incroyable !