Dentsu au cœur du scandale de corruption

L’agence de marketing japonaise Dentsu Group et cinq autres entreprises ont été officiellement inculpées de corruption pour le truquage des offres pour des contrats liés aux épreuves-tests avant les Jeux olympiques de Tokyo 2020.

 

Les procureurs de Tokyo ont inculpé six entreprises, dont les hauts responsables de chacune d’entre elles après avoir violé la loi anti-monopole en truquant des offres pour les épreuves-tests (photo de l’athlétisme) prévues dans la perspective des Jeux.

Au total le montant des contrats truqués s’élèvent à 40 milliards de yens (283 millions d’euros).

 

En plus de l’agence de publicité Dentsu Group, figurent deux autres agences de publicité Hakuhodo et Tokyu Agency, ainsi que des sociétés de production d’événements : Cerespo, Fuji Creative et Same Two.

 

Les infractions auraient eu lieu en 2018 lorsque 26 appels d’offres ouverts pour l’organisation d’épreuves-tests de Tokyo 2020 ont été lancés.

Ceux-ci ont été attribués à neuf entreprises, dont Dentsu. Les entreprises retenues ont également reçu des contrats pour les compétitions olympiques et paralympiques, d’une valeur estimée à 40 milliards de yens (280 millions d’euros).

 

Dentsu a publié une déclaration à la suite des accusations, affirmant qu’elle « prend la situation au sérieux et présente ses sincères excuses à ses partenaires commerciaux, actionnaires et toutes les autres parties concernées pour tout inconvénient ou préoccupation que cela pourrait causer ».

 

Aucune date n’a été fixée pour le procès.

 

Si les individus sont reconnus coupables, ils encourent un maximum de cinq ans de prison. Les entreprises pourrait être condamnées à une amende d’environ 500 millions de yens (3,5 millions d’euros)

La corruption a plombé la candidature de Sapporo 2030

Par ailleurs, l’ancien membre du conseil d’administration de Tokyo 2020, Haruyuki Takahashi (photo), également ancien directeur général principal de Dentsu, fait face à quatre accusations de corruption qui lui auraient rapporté 198 millions de yens (1,4 million d’euros). Il aurait touché ces sommes en échange d’avoir aidé des entreprises à obtenir un parrainage ou des accords de commercialisation pour les Jeux.

 

Les allégations de corruption ont gravement compromis les espoirs du Japon d’organiser les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Sapporo 2030. La mairie de Sapporo et le président du Comité olympique japonais, Yasuhiro Yamashita ont depuis, mis la candidature de la capitale d’Hokkaido en retrait.

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