La grosse colère de Thomas Bach

Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a sévèrement critiqué les gouvernements qui ont pris position contre son organisation vis à vis des préconisations concernant la Russie et Biélorussie. Le président du CIO les qualifient de « déplorables ».
La commission exécutive du CIO qui s’est tenue pendant trois 3 jours à Lausanne s’est achevée sur un effet de manche.
Le président du CIO Thomas Bach est venu défendre la position de son organisation sur la recommandation selon laquelle les athlètes individuels de Russie et de Biélorussie seraient autorisés à reprendre le sport international, dès lors qu’ils ne soutiennent pas l’invasion de l’Ukraine ou ne sont pas affiliés à l’armée.
De nombreux états ont réagi considérant que le CIO n’allait pas assez loin. Ils appellent à une interdiction pure et simple des athlètes russes et biélorusses.
Thomas Bach s’est alors enflammé pour condamner ce point de vue. « Il est déplorable de voir que certains gouvernements ne veulent pas respecter la majorité au sein du Mouvement olympique et de toutes les parties prenantes, ni l’autonomie du sport qu’ils apprécient et demandent aux autres pays dans d’innombrables discours, résolutions de l’ONU, déclarations de l’Union européenne et à toutes les autres occasions », a déclaré le responsable allemand.
70 autres guerres ou conflits sans commentaire
Thomas Bach a poursuivi sa diatribe contre les états de manière tout aussi virulente : « Nous n’avons pas vu un seul commentaire sur leur attitude concernant la participation d’athlètes dont les pays sont impliqués dans les 70 autres guerres et conflits armés dans le monde ».
Bach a affirmé que les positions des opposants gouvernementaux avaient « renforcé l’unité du Mouvement olympique ».
Manifestement lassé des critiques dont le Comité international olympique fait l’objet, le président du CIO a conclu : « Aujourd’hui, après toutes les réponses que nous avons reçues, je ne peux que réaffirmer que l’ensemble du Mouvement olympique reste fermement attaché à ses valeurs et à sa mission d’unir le monde dans une compétition pacifique. »
Enfin, le président du CIO a insisté sur le fait que la décision finale sur la participation des athlètes russes et biélorusses appartient aux fédérations internationales.