Le sport s’expose très fortement aujourd’hui à la télévision et dans les autres médias que sont la radio, les journaux et Internet et ses réseaux sociaux en particulier. Aussi les journalistes, soucieux de faire partager à leur public les impressions des sportifs après une victoire, une défaite, voire un fait particulier de la compétition interviewent les sportifs au terme de l’épreuve.

Parmi tous les sportifs sollicités certains sont de meilleurs «clients» que d’autres. Ils sont capables de raconter la compétition de l’intérieur et ainsi faire partager aux téléspectateurs, aux auditeurs, aux lecteurs, les secrets de la performance. Ils peuvent même révéler à dessein, parfois involontairement, des aspects techniques et tactiques qui peuvent intéresser le public… mais aussi parfois leurs adversaires qui peuvent en prendre note.

Consultants et journalistes France TV, une même équipe

Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que ces sportifs, une fois leur carrière terminée, soient sollicités par les médias de leur pays pour devenir à leur tour des commentateurs, des consultants. Certains deviennent même parfois des animateurs et quelquefois des journalistes après une formation spécialisée.

La télévision change les règles, les sportifs s’adaptent

C’est la télévision qui est la plus consommatrice de ces consultants. Ils assistent les journalistes dans le commentaire en direct des épreuves ou sur un plateau TV (photo). Ils peuvent apporter des éléments techniques et donner des analyses pendant et au terme de la compétition.

Rarement salariés permanents des médias pour lesquels ils travaillent, ils sont généralement payés au cachet. C’est le cas lors des grandes compétitions comme les Jeux olympiques, les Championnats du monde et continentaux. C’est également le cas dans les grands championnats des sports majeurs et médiatiques.

Certains de ces consultants sont généralement mieux payés que les journalistes avec lesquels ils officient. Les consultants peuvent être porteur d’audience.

Certains, au regard de la qualité de leurs commentaires bénéficient de contrats d’exclusivité avec les médias qui les emploient. Il arrive qu’une partie d’entre eux, notamment dans le football professionnel, n’hésitent pas à changer de médias à la faveur d’un contrat plus avantageux. Au fond, il procède de la même manière que lorsqu’ils étaient sportifs professionnels.