C’est l’une des plus grandes skieuses de sa génération. « Toujours au sommet, souvent blessée, toujours de retour » pourrait être sa devise. Blessée au début de sa carrière lors d’une descente à Val d’Isère, elle renonce à la descente.

Elle se spécialise dans les épreuves techniques, les slaloms. Championne olympique de Super-G à Albertville 1992, elle chute le lendemain dans le slalom géant. Elle se fait une rupture des ligaments. Pour beaucoup, sa carrière est terminée.

Deux ans plus tard à Lillehammer, Déborah Compagnoni qui a désormais également abandonné le Super-G est de nouveau championne olympique, cette fois en slalom géant.

Entre temps, elle collectionne sept coupes du Monde et se blesse de nouveau.

Elle fait un retour fracassant à Nagano 1998 au Japon où elle conserve en slalom géant le titre remporté en Norvège. Plus tard, elle se classe deuxième du slalom.

Elle est l’une des rares championnes olympiques de ski consacré à trois reprises lors de trois Jeux d’hiver.

Deborah Compagnoni est considérée comme la meilleure skieuse italienne de tous les temps. Elle est l’égale de célèbres champions masculins comme Gustavo Thoeni et Alberto Tomba.

Après avoir épousé un temps, le fils du fondateur de la maison de prêt à porter Benetton, Deborah Compagnoni disposait d’une piste de ski à son nom. Il s’agit de la piste  de Coupe du monde de Santa Caterina Valfurva, sa ville natale.