CARRINGTON Lisa (1989) Canoë-kayak / Nouvelle-Zélande 🟡8 ⚪️1
D’origine maorie et spécialisée dans le sprint, Lisa Carrington devient la première néo-zélandaise sur la plus haute marche d’un podium mondial lorsqu’elle a remporté le kayak sprint à Londres 2012. En revanche sur 500 m et en K2 avec sa compatriote Erin Taylor, elles ont terminé 7ème.
Aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro 2016, elle a défendu avec succès sa médaille d’or au 200 mètres K1 et pris la troisième place du K1 500 m. Dans les autres épreuves, elle échoue face à sa grande rivale, la Hongroise Danuta Kozak. Ce faisant, elle est devenue la première femme néo-zélandaise à remporter plusieurs médailles aux mêmes Jeux olympiques. Lisa Carrington était de fait le porte-drapeau néo-zélandais lors de la cérémonie de clôture de 2016.
Tokyo, Paris, de l’or à la pelle
Mais c’est aux Jeux de Tokyo 2020 que Lisa Carrington réalise sa plus grosse performance. Elle s’impose sur 200 et 500 m en individuel et en K2 associée à Caitlin Regal. Ces cinq titres olympiques lui ont permit d’entrer dans le cercle très fermé des Dames de l’Empire britannique.
Lors des Jeux de Paris 2024, sa rivalité avec Tamara Csipes était l’une des grandes attractions des Jeux. Le combat a systématiquement tourné en faveur de la néo-zélandaise qui a remporté trois nouvelles médailles d’or. Elle s’est imposée en individuel, en couple avec Alicia Hoskin et dans le 4 avec ses coéquipières Olivia Brett et TaraVaughan en plus d’Hoskin.
Après ses victoires, la Néo-Zélandaise a simplement posé sa main sur la coque de son bateau comme pour le remercier de son effort à lui aussi, tel un cavalier avec sa monture. Avec ses trois nouvelles victoires, Lisa Carrington rentre dans le cercle très fermé des olympiens huit fois titrés aux Jeux d’été, dans lequel figurait jusqu’à présent une seule kayakiste, l’Allemande Birgit Fischer.
Lisa Carrington est un modèle pour l’ensemble des pagayeuses. Elle va vite, très vite, travaille sans relâche, optimise tous ses gestes. Et en plus, on dit qu’elle est d’une grande humilité en dépit d’un palmarès exceptionnel. La seule chose qui compte vraiment pour elle, c’est défendre l’honneur du peuple maori.