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BRUNDAGE Avery (1887 – 1975) États-Unis / Personnalité

Président du CIO de 1952 à 1972

Ardent défenseur du sport amateur, Avery Brundage est le premier président du CIO non européen et le seul, à ce jour. Ancien président de l’Union Athlétique Internationale, Brundage avait participé aux Jeux de Stockholm 1912 comme pentathlonien. Il avait pris la sixième place de l’épreuve.

 

C’est en 1952 qu’il est élu à la tête du mouvement olympique. Il restera en poste pendant vingt ans.

 

Vingt années pendant lesquelles, il se fait quelques inimitiés auprès des sportifs, mais aussi auprès de la presse internationale.

 

Ainsi dans les années 1960 et 1970, les sportifs lui reprochent son intransigeance vis à vis du professionnalisme. C’est à cette période que beaucoup d’entre eux accède à ce statut car les sponsors commencent à miser  sur le sport mondial. Pendant ses vingt années à la présidence du CIO, il reste le farouche avocat de la cause olympique.

 

Également farouche opposant à la télévision, il ne contribue en rien à permettre au Comité International Olympique (CIO) de devenir la puissante institution qu’elle est aujourd’hui devenue.

 

À cette époque, il fonde également une entreprise de bâtiment et construit de nombreux gratte-ciel dans la région de Chicago.

 

Brundage cède la présidence du CIO à l’Irlandais Michael Morris dit Lord Killanin après les Jeux de Munich 1972. À l’époque, la presse internationale lui reprochait d’avoir autorisé la poursuite des Jeux. Il prononce la fameuse phrase «The Games must go on» après l’attentat anti-israélien perpétré par le commando Septembre Noir. Un attentat qui avait fait 11 morts au sein de la délégation israélienne.

 

Ses actions seront souvent considérées sous le sceau de l’antisémitisme. Brundage est mort trois ans après avoir quitté la présidence de l’organisation.

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