Et si la Suisse « raflait » les Jeux d’hiver 2030 ?

Ces 15 dernières années, les tentatives d’organiser des Jeux olympiques d’hiver en Suisse ont toujours été repoussées lors de référendums cantonaux. Pourtant, l’envie d’organiser les Jeux d’hiver ne se dément pas. 2030 pourrait être une opportunité après le renoncement de quatre des cinq candidats potentiels.

 

Si on regarde objectivement la situation, il ne reste plus aucune ville candidate à l’organisation des Jeux d’hiver 2030. Toutes les concurrentes ont fini par jeter l’éponge. Reste bien évidemment Salt Lake City, mais il semble déjà acquis que la capitale de l’Utah les obtiendra en 2034.

 

Du coup, les suédois de Stockholm, candidat malheureux en 2026 constituent leur dossier et sont prêts à se lancer de nouveau dans l’aventure. Pour l’heure, ils ne sont pas officiellement candidats. Or, le CIO l’affirme, plusieurs villes ou régions semblent de nouveau intéressées comme le prévoit l’Agenda olympique 2020 + 5.

 

Parmi ces nouveaux candidats, un pays, la Suisse, serait partante. Elle fait savoir qu’elle mène des discussions sérieuses avec l’organisation mondiale du sport.

Il ne s’agit plus d’un projet d’initiative privée comme celle annoncée au début de cette année. En janvier dernier, une candidature de l’Espace Mont Blanc (Suisse – France – Italie) était envisagée pour 2030. Ce projet s’est évanoui moins de 24 heures plus tard, lorsque le maire de Chamonix a annoncé qu’il ne voulait pas entendre parler des Jeux d’hiver.

Convaincre les populations

Cette fois, le projet est national et conduit par Jürg Stahl et Ralph Stöckli, respectivement président et directeur de Swiss Olympic (photo du siège près de Berne), mais également du président de Swiss Ski, Urs Lehmann.

 

Ils entendent transformer le «dialogue informel» actuel en un «dialogue continu» plus concret. Si l’organisation mondiale du sport est toute disposée à les écouter et les aider, les Suisses savent qu’il leur faudra d’abord convaincre les populations de soutenir le projet.

 

On rappelle qu’en 2018, un an avant l’élection de la ville-hôte des Jeux d’hiver 2026, les populations du Valais avaient renoncé à soutenir Sion. Milan – Cortina l’avait emporté.

54% des Valaisans avaient refusé un prêt de 100 millions, encore traumatisés par l’échec de la candidature de 2006. Tous n’avaient pas compris pourquoi Turin avait été choisi alors que le président du CIO de l’époque, Juan-Antonio Samaranch avait promis les Jeux aux Valaisans.

 

Si le projet peut encore diviser les suisses, la réussite des Jeux olympiques de la jeunesse à Lausanne 2020 sont de nature à les rassurer. Ces Jeux ont été légèrement bénéficiaires et ont surtout généré un enthousiasme évident.

De plus, le pays dispose de toutes les infrastructures nécessaires à l’organisation des Jeux et le pays a déjà démontré sa capacité à organiser des grands événements sportifs.

 

Pour rappel, la Suisse a organisé pour la dernière fois des Jeux d’hiver à Saint-Moritz 1948.

AUCUN COMMENTAIRE

POSTER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Verified by MonsterInsights