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On ne change pas une politique qui gagne !

Les excellents résultats du sport britannique depuis les Jeux de Londres 2012 qui permet au Royaume-Uni de se hisser parmi les cinq meilleures nations mondiales et d’être la première nation européenne est manifestement l’exemple à suivre pour la France. Mieux même, le gouvernement britannique entend y consacrer davantage de moyens. 

 

On ne change pas une politique qui gagne ! Le gouvernement britannique promet un investissement de 232 millions de livres sterling soit 270 millions d’euros dans la perspective des Jeux de Paris 2024. C’est 44% de plus que son financement habituel. L’argent servira également à soutenir l’équipe britannique en vue des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Pékin 2022 en Chine.

 

On sait que la politique sportive mis en œuvre en Grande-Bretagne dans la perspective des Jeux de Londres 2012 a largement porté ses fruits. Onzième nation mondiale aux débuts des années 2000, elle était deuxième du tableau des médailles à Rio 2016 avec 67 médailles dont 27 en or et elle vient de nouveau de se hisser dans le Top 5 à Tokyo 2020 avec 65 médailles dont 22 en or. Elle a obtenu ses excellents résultats dans 18 des 32 sports en lice.

 

A titre de comparaison, les Français avec 33 médailles dont 10 en or sont loin derrière. S’ils peuvent se réjouir d’avoir cette fois devancé l’Allemagne, ils ont été rejoints et dépassés par le petit royaume des Pays-Bas qui obtient lui aussi 10 médailles d’or et 12 médailles d’argent, mais qui obtient 14 médailles de bronze contre 11 aux tricolores.

Boris Johnson y met du sien

Fort de sa politique sportive performante, le Premier ministre britannique Boris Johnson entend à son tour aider le mouvement sportif britannique.

Le financement sera distribué pour aider les athlètes, les entraîneurs et le personnel de soutien. Ce financement sera assuré par la loterie nationale. Johnson a fait cette annonce en compagnie du ministre des Sports, Nigel Huddleston alors qu’ils assistaient au concert et à la célébration des Retrouvailles de l’équipe Grande-Bretagne à la Wembley Arena. Un public de 8000 personnes assistait à l’événement, à commencer par des proches des athlètes.

 

 

C’est une politique comparable que la France souhaite mettre en œuvre d’ici Paris 2024 avec le projet Ambition Bleue (voir articles précédents) 100 millions d’euros doivent être consacrés par l’Agence du sport à ce projet.

Souhaitons qu’il porte autant ses fruits que chez nos amis et adversaires britanniques !

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Plainte contre la Fédération de gymnastique britannique

En marge des excellents résultats du sport britannique, il n’est pas sans reproche. Ainsi, le président de la Fédération britannique de gymnastique Mike Darcey vient de présenter ses excuses à 37 anciens gymnastes qui attaquent la Fédération en justice pour harcèlement et mauvais traitements.

Dans une lettre adressé aux gymnastes, le président de British Gymnastics reconnait :«la direction et le conseil d’administration ont échoué à être suffisamment proches des gymnastes pour comprendre vos inquiétudes. Nous vous avons laissé tomber, et nous sommes profondément désolés pour cela ».

 

Les anciens gymnastes, parmi lesquels trois médaillés olympiques, expliquent avoir été victimes d’abus physiques et psychologiques. Mike Darcey a également admis que la culture de l’entraînement autour de la gymnastique devait changer pour garantir un environnement moins toxique aux sportifs. «nous devons affirmer à tous les pratiquants que les méthodes abusives, dont les insultes, le harcèlement, les cris et la grossophobie ne sont pas acceptables », assure-t-il.

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