Les autres décisions de la 139ème session

En marge de l’épineux dossier concernant l’exclusion de la Russie du sport international après l’invasion de la Russie et de son allié biélorusse en Ukraine pendant la trêve olympique, le CIO a également évoqué d’autres affaires qui ont fait grand bruits ces derniers mois.

Il y a notamment l’affaire de dopage dont on a beaucoup parlé pendant les Jeux de Pékin 2022 concernant la jeune patineuse russe Kamilia Valieva, le cas des athlètes transgenres et l’objectif du CIO de réduire son empreinte carbone. 

Le cas Valieva doit être rapidement tranché

Le Comité international olympique (CIO) a appelé les autorités antidopage à une « résolution rapide » de l’affaire de dopage concernant la jeune patineuse artistique russe Kamila Valieva, afin que la cérémonie de remise des médailles par équipe des Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022 puisse enfin avoir lieu.

 

Valieva faisait partie de l’équipe du Comité olympique russe (ROC) qui a terminé première de l’épreuve devant les États-Unis et le Japon aux Jeux en février.

 

Mais la cérémonie de remise des médailles a été annulée après la révélation que Valieva qui n’avait que 15 ans au moment de la compétition, a échoué à un test de dépistage antidopage. Un échantillon fourni le 25 décembre lors d’une compétition domestique s’est avéré contenir une substance interdite, la trimétazidine.

 


Moins de déplacement, plus de coordination à distance

Lors de la 139e Session du CIO qui s’est tenue dans un format hybride à la Maison olympique de Lausanne, le président Thomas Bach a révélé que la commission exécutive avait approuvé un plan de mise en œuvre de la réduction des émissions de carbone.

 

C’est un des grands chantiers du CIO qui vise à réduire ses émissions de carbone de 30 % d’ici 2024 et de 50 % d’ici 2030, en vue de devenir une organisation positive pour le climat.

 

Le directeur général du CIO, Christophe De Kepper a notamment demandé à ce que les déplacements soient réduits. C’est ainsi que la moitié des réunions programmées des commissions de coordination en charge de l’avancement des projets d’organisation des Jeux olympiques devront se tenir à distance, l’autre moitié se déroulant sur site.

 


Pas de « solution unique » pour les transgenres

Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a insisté sur le fait qu’il n’y avait « pas de solution unique » à la participation des athlètes transgenres dans le sport. Il exhorte les fédérations à prendre des décisions fondées sur des preuves scientifiques.

 

Le débat sur la question de savoir si les athlètes transgenres devraient être autorisées à concourir dans le sport féminin continue de gronder. On rappelle que lors des Jeux de Tokyo 2020, la néo-zélandaise Laurel Hubbart (photo) est la première athlète transgenre autorisée à disputer les Jeux olympiques.

 

Un cadre pour les athlètes transgenres et présentant des différences de développement sexuel (DSD) a été approuvé par le CIO en novembre dernier. Il recommande plus de flexibilité auprès des Fédérations Internationales.

Cela a marqué un éloignement de la déclaration de consensus du CIO de 2015, qui avait une approche « taille unique » pour la participation des athlètes transgenres, basée sur les niveaux de testostérone.

 

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