Le ton est donné avec une cérémonie très sobre

Avec la cérémonie d’ouverture, les Jeux olympiques de Tokyo 2020 dont on pouvait penser qu’ils n’auraient jamais lieu, ont finalement débuté. La cérémonie a tenté de jouer sur l’émotion avec les références à la pandémie de COVID-19 et la catastrophe de Fukushima, mais elle a peiné à nous émouvoir.

 

Tandis que le compte à rebours a commencé à l’intérieur du stade, le feu d’artifice est prêt à exploser. Il sera bref, mais spectaculaire embrasant le toit du Stade National aux couleurs indigo et blanc, les couleurs du logo des Jeux de Tokyo.

Malgré ce début enthousiaste, des bruits de manifestants sont entendus à l’extérieur du stade. L’enceinte de 68.000 places est pratiquement vide à l’exception des 950 invités et des quelques figurants sur la scène.

 

C’est le moment que choisissent l’empereur japonais Naruhito et le président du CIO, Thomas Bach pour prendre place dans la tribune officielle. Moment spectaculaire lorsque le drapeau national japonais est hissé au mat par des membres des forces d’autodéfense et qu’est joué l’hymne national.

Le spectacle est d’un grand classicisme, presque tristounet jusqu’au moment de grâce ! 18.000 drones illuminent le ciel au dessus du stade. Il dessine le logo des Jeux puis la terre. La technologie est éblouissante.

Une cérémonie classique, sans véritable relief

Viendra le traditionnel et long défilé des nations. Si pour les athlètes qui y participent, c’est manifestement un moment heureux à les voir capter avec leur smartphone l’ambiance autour d’eux, cela reste pour les téléspectateurs un moment trop répétitif, cela d’autant que les délégations  sont séparées de plusieurs mètres.

Les Japonais ayant choisi de faire défiler les délégations dans l’ordre de l’écriture japonaise, on peine à comprendre l’ordre établi. Néanmoins comme toujours, la Grèce, berceau de l’olympisme, mène le défilé, suivi tout aussitôt de l’équipe olympique des réfugiés dont c’est la deuxième participation après Rio 2016. Le défilé se termine de longues minutes plus tard avec les États-Unis, curieusement en fin de défilé (NBC ?) et en grand nombre, la France, prochain pays organisateur et le Japon, pays hôte à la délégation fournie.

 

Arrive le temps des discours. La présidente du comité d’organisation Seiko Hashimoto espère que les Jeux pourront apporter « même une petite contribution à un avenir plus positif ». 

Le président du CIO, lui, remercie les Japonais et rend hommage aux athlètes. « Vous avez dû faire face à de grands défis », a t-il déclaré, « Vous avez lutté, vous avez préservé, vous n’avez jamais abandonné et vous réalisez votre rêve olympique ». Il insiste enfin sur un thème qui lui tient à cœur, la nécessaire solidarité.

 

Après l’entrée du drapeau olympique qui flotte aux côtés du drapeau Japonais, il était temps de savoir quel athlète allumerait la flamme olympique. Contre toute attente, c’est la tenniswoman japonaise Naomi Osaka (photo ci-dessus) qui était chargée de cette mission. On disait qu’elle n’aurait pas cette disponibilité car elle devait jouer son match d’ouverture dès demain. Finalement la FIT a repoussé la rencontre à dimanche.

Sobrement, elle a monté les marches pendant que la sphère s’ouvrait telle une fleur. Elle a enflammé la vasque. A défaut de susciter l’émotion, les Jeux pouvaient commercer !

AUCUN COMMENTAIRE

POSTER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Verified by MonsterInsights